NABILA (En Réécriture)

chp18: le gros pervers

          PDV de Nabila

                     🌹

Le couple Richmond riait avec beaucoup d'affection, elle, le bras sur le dos et lui, le bras autour de la hanche ; au moment où ils empruntaient l'escalier pour se rendre dans leur chambre.

Je l'ai regardais silencieusement avec un petit sourire au lèvre. Je me retournai donc à la terrasse pour rejoindre Kevin, mon petit patron.

Nous étions Assis là, côte à côte. C'était à nouveau le règne du silence car son nez était totalement trempé dans sa tablette et moi j'attendais qu'il débute la bulle comme toujours.

Devrais-je briser la glace aujourd'hui ?

J'hésitais. Je me levai donc en douce dans le but de fuir ce petit moment de malaise.

Kevin, Ayant sûrement remarqué que je me retirais autre part, il brisa sur le champ ce mutisme absolu.

- tu ne veux pas rester? Je t'ennuie déjà ?

-ah non! c'est pas ce que tu crois. Ton humeur a changé tout d'un coup alors j'ai trouvé bon de partir.

- reste...s'il te plaît.

- euh...ok! Tu va bien au moins? J'ai pas le droit de te dire ça mais... si tu veux m'en parler, je te prêterai oreilles.

- euh... enfin c'est à propos de mon beau-père. Je le soupçonne concernant l'affaire de l'ancienne gouvernante. Mais j'attends le bon moment pour confirmer ces soupçons.

- ton beau-père ? J'ai cru que c'était ton pè...mais je vois et je te comprends. Parlons d'autres choses. tu veux bien?

- d'accord Nabila...et si on parlait de cette série...

Je compris automatiquement sa réaction quand monsieur Richmond faisait son entrée. Je l'avais jugé vite on dirait.

Vu le regard que monsieur Richmond m'avait lancé, il valait mieux pour moi de me méfier de lui. Nouveau territoire, nouveaux défis.

Comme toujours !

Après de nombreuses heures de causeries, nous nous rendîmes chacun dans sa chambre.

Des jours et des semaines passaient, tout allait bien. Juste, je trouvais à Sabrina, l'une des femmes ménagères que j'aimais bien, un comportement peu bizarre.

Quand elle m'apercevait, elle sursautait sur le champ comme si elle venait de voir un tueur en série. Cela se reproduisait à chaque fois qu'on se croisait mais je n'arrivais pas à discerner son attitude.

De même je l'avais vu une fois, sortir en douce de la troisième chambre des étrangers. Elle était paniquée quand nos yeux se sont croisés. Mais je ne fis pas de cela un gros problème, j'enlevai de ma tête ces soupçons au même moment.

Un mois après tout ces tralala, je la fis asseoir auprès de moi pour lui en parler. J'étais moins âgée qu'elle mais j'étais aussi sa supérieure. Quand on aime on s'occupe de l'état d'âme de celui qu'on aime.

Avec franchise et curiosité j'abordai le sujet. Tout ce qu'elle me sortait n'était rien d'inquiétant. Je vais bien Nabila ne t'inquiètes pas pour moi me dit-elle.

Comment ne pas s'inquiéter du constat ?

Mais , d'après elle tout allait bien, je fis par conséquent moins inquiète.

Le surlendemain, très tôt le matin, madame Richmond descendait des escaliers avec Sabrina qui, elle avait deux valises en main.

Je me posais surtout des questions bizarres mais madame Richmond me fit savoir qu'elle devait voyager pour une affaire urgente. Ses paroles apaisa ainsi mon cœur car je croyais que Sabrina quittait la maison.