𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 34 - 𝓔𝓿𝓲𝓮

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-Alors est-ce que tu te souviens de comment notre histoire a véritablement démarré ? M'interroge Lazaro en caressant ma joue.

-Comment oublier les crises d'angoisse que j'ai faites à cause de toi ? Rétorqué-je en ricanant.

-À quel point tu me haïssais au début ?

-Très très fort. En plus de me forcer à danser pour toi, tu en as fait des choses.

-Comme te sauver de vieux pervers dans la zona rosa ?

-Ou plutôt comme m'avoir déposé un jouet plus une caméra pour me regarder me faire du bien.

Il éclate de rire en rejetant la tête en arrière et presse ma taille entre ses mains.

-Ah j'ai adoré ce moment, t'étais tellement bandante !

-T'en as adoré d'autres des moments comme ça ?

-La fois où on a tué Juan ensemble. J'aurais pu te baiser dans l'immédiat !

-T'es glauque.

-Je déconne. Ça m'a excité de voir que tu es prête à tout pour parvenir à tes fins. J'adore quand tu as ce côté complètement folle.

Je secoue la tête en souriant et dépose mes lèvres sur les siennes avant de me décaler pour poser une autre question.

-Est-ce que tu as un jour pensé que je cherchais à te fuir ?

Il pose son regard derrière moi et réfléchis un instant en inclinant sa tête. Le bout de ses doigts caresse la peau de mon bras ce qui me procure un long frisson.

-Oui, lorsque tu es partie à l'armée. Je pensais que c'était pour me fuir au début, même si tu m'as dit le contraire lorsqu'on s'est vus sur ta base et dans les rues de Mexico. Je pensais vraiment que tu me fuyais lorsque tu es venue voir Kenna, et pas moi.

-Alors que tout ça était justement pour que je prenne ma vengeance et qu'on soit vraiment unis.

-Le pire moment a été quand tu es tombée sur ce fameux dossier. Je croyais que ce serait pas rattrapable.

-Je ne le pensais pas non plus, à vrai dire. Mais il faut croire que les miracles arrivent même dans la vraie vie. Oh c'est bizarre de dire ça, on se croirait dans un film de Noël alors qu'on est loin d'y être, monsieur le mafieux.

-Toi que ne voulais pas de moi parce que je suis justement un mafieux, je sais que mon charisme dangereux ne te rend pas indifférente.

-Tu m'énerves.

-Tu es une vilaine menteuse mi corazón.

-En plus, je ne comprends toujours pas pourquoi on est là.

-Parce que je voulais une soirée avec la femme de ma vie, rien que tous les deux. Je voulais lui dire une dernière fois que je l'aime avant de te faire un tas de promesses devant Dieu. Tout ça juste une dernière fois avant d'avoir le plaisir de me taper une femme mariée.

-Pas n'importe quelle femme mariée, ta femme mariée.

-C'est ce que j'ai dit.

Il se moque de moi en pinçant ma fesse et je bois le reste de mon verre cul sec. Je me lève du canapé, décidant qu'on a assez parlé pour aujourd'hui et avance jusqu'à ma barre de pole dance.

Je souris et regarde Lazaro en lui adressant un clin d'œil. Je me déhanche à côté de la barre, puis me rapproche de celle-ci pour m'élancer dans les airs. Je retrouve la terre ferme et danse sensuellement autour de la barre, le regard ancré dans celui de mon fiancé.

Les mâchoires serrées, il tient son verre d'alcool, les bras posés sur les accoudoirs de son fauteuil. Sa chemise est légèrement retroussée sur ses avant-bras tandis que les premiers boutons sont ouverts pour montrer une partie de son torse bronzé.

Même s'il m'a fait du mal, même si ça ne sera jamais tout beau tout rose, c'est lui que j'ai choisi d'aimer pour la vie et jusqu'à la mort. Je l'aime éperdument, je suis terriblement fière de devenir sa femme et d'être la mère de ses enfants.

Je lui fais un signe de main et l'invite à me rejoindre. Il se lève et marche à moi comme si j'étais sa proie, un regard de prédateur au visage. Il enroule ses bras autour de ma taille et accepte ma danse en suivant mes mouvements sensuels contre lui. Ses lèvres se déposent dans mon cou et la température monte d'un cran.

Il me tourne soudainement et me plaque contre la barre en déposant ses lèvres sur les miennes. J'enroule mes bras autour de son cou, jouant avec ses cheveux que je tire légèrement. Mon corps n'est que de feu, surtout lorsque je me frotte contre lui.

Je saisis l'une de ses mains en détachant mes lèvres des siennes et le guide vers les escaliers qui mènent à mon étage de prostitution. Plus que ça, c'est aussi le lieu où on a compris qu'on était très fusionnels sur le plan sexuel, et là où on a signé le début d'une nouvelle ère. Une vie vengée, un métier abandonné, un nouvel objectif de vie et une personne à mes côtés pour toujours.

-Je n'ai pas réservé de chambre, me prévient Lazaro.

-Mais moi si, répliqué-je en prenant mon téléphone dans mon sac.

Je lui montre la réservation de notre chambre pour la soirée et déverrouille la porte depuis mon application. Je balance mon téléphone et mon sac dans le canapé avant de me tourner vers Lazaro qui me brûle de son regard. Ses mains rejoignent ma taille, et l'une d'entre-elles descend sur ma fesse lorsque nos lèvres se retrouvent. Il pétrit ma fesse par-dessus la robe avant de passer sous celle-ci pour rencontrer mon sexe nu. Il lâche un rire rauque en se détachant de moi pour me regarder avec amusement.

-Me regarde pas comme ça, c'est pour aller plus vite. Remercie-moi à la place.

Il pouffe de rire et je m'attaque aux boutons de sa chemise que j'ouvre un à un pour caresser son torse musclé. J'aime cet homme et je suis folle de son corps entretenu. Il prend énormément soin de lui et c'est ce que j'adore chez lui. Je détache sa ceinture pendant qu'il glisse aisément une main sur mon sexe pour titiller mon clitoris. Je baisse son jean, aussitôt suivi par son caleçon, Lazaro me saisissant immédiatement par les cuisses pour me plaquer contre le mur.

-C'est probablement l'une des dernières fois où je vais me taper une femme non mariée, il faut en profiter.

-Fous-toi de moi, je te rappelle que tu m'as mis la bague au doigt.

Il ricane et glisse son sexe à l'intérieur du mien en me regardant dans les yeux. Il commence un mouvement de va-et-vient en serrant mes fesses dans ses mains. Ses mouvements s'accélèrent rapidement et un gémissement s'échappe de mes lèvres.

-T'es prête à vivre ça toute ta vie, mi corazón ?

-Bordel oui, toute ma vie.

Au bout d'un énième coup de rein, on jouit tous les deux. Je pousse des gémissements alors qu'il continue quelques mouvements bien plus lents en moi. Depuis le temps, il sait faire attention à chacune de mes réactions. Il sait quand l'orgasme monte pour qu'on jouisse tous les deux. J'adore ça.

Life isn't golden - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant