Life isn't golden - Tome 2

𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 28 - 𝓔𝓿𝓲𝓮

Aujourd'hui, Lazaro a prévu une soirée bien spéciale. Nous sommes toujours à Las Vegas, et nous repartirons très prochainement. Valentino commence à aller un peu mieux, il passe toutes ses nuits avec sa veilleuse et recommence à parler à toute la famille.

Grâce à ses magnifiques progrès dont je suis très fière, on a pu se détacher tous les deux de nos quatre enfants. Les jumeaux sont heureux qu'on leur fasse confiance en leur laissant les enfants, et puis tata Kenna est toujours là au cas où !

Ma belle-sœur a pris une robe magnifique dans sa valise et elle veut absolument que je la porte ce soir. Après hésitation et influencée par Kenna, j'ai fini par l'enfiler. Mes petites filles sont émerveillées, en particulier Mercedes qui adore les robes.

La robe est de couleur rose bonbon. Toute en satin, elle a un décolleté en cœur qui met en valeur ma poitrine qui a pris beaucoup de volume en raison de ma grossesse, attaché par des nœuds sur mes épaules. Le reste de la robe est très évasé avec beaucoup de volume, qui cache mes hanches un peu trop larges à mon goût. C'est difficile d'accepter mon nouveau corps, même après près de quatre ans sans changements.

Après m'avoir aidé avec mes cheveux, Kenna m'invite à descendre les escaliers de la villa pour rejoindre Lazaro. En descendant, je croise le regard de Lazaro qui a vêtu un costume et qui me dévore du regard. Je tente de masquer le frisson qui me parcourt l'échine, mais à voir son sourire, ma tentative s'avère être un échec.

Lazaro saisit ma main et me fait tourner sur moi-même avant d'embrasser mes lèvres.

-Divina mi corazón, souffle-t-il au bord de mes lèvres.

-Lazaro Gomez, prononce Kenna en nous rejoignant. Regarde-moi bien.

Le concerné soupire et reporte son attention sur sa sœur.

-Tu ne l'abîme pas hein ?

-Pourquoi j'abîmerai ma femme ? Je sais prendre soin d'elle, t'en fais pas pour ça.

Je glousse alors que Kenna le regarde mal. Je salue mes enfants en les prenant chacun dans mes bras et suis Lazaro en répétant les consignes aux jumeaux.

-T'inquiète cousine, me rassure Elio. Ils iront au dodo quand ils auront fini de faire la fête. Allez, bonne nuit les amoureux.

Il claque la porte derrière moi et je rejoins Lazaro au garage. Celui-ci sort la voiture de Ruben, un modèle sportif, et m'ouvre la portière pour que j'entre à l'intérieur.

-Qu'est-ce qu'on fait ce soir ? Demandé-je à Lazaro. On ne rentre pas cette nuit ? Je n'ai pas prévu d'affaires.

-Pourquoi avoir besoin d'affaires alors que tu vas passer la nuit nue contre moi ? On va commencer par manger au restaurant, et on verra pour le reste de la nuit.

Je glousse et il m'adresse un clin d'œil en posant sa main sur ma cuisse dénudée. Son pouce caresse tendrement ma peau pendant qu'il conduit jusqu'au restaurant, situé à une dizaines de minutes de la villa. Il m'ouvre la portière et me tend la main pour m'aider à descendre, et garde ma main dans la sienne en me guidant vers le restaurant. Quelques minutes plus tard, nous sommes installés à table, un verre à la main. On fête quelque chose, mais je ne sais pas vraiment quoi.

-Tu te souviens de la première fois où on est allés au restaurant tous les deux ? Me rappelle-t-il.

-Cette fois où j'ai fait une crise d'angoisse en apprenant qu'on était dans les journaux et que j'ai fait un malaise par la suite ?

-C'est aussi la fois où tu m'as mis au défi, tu étais sûre que j'allais craquer avant toi.

-Et tu as craqué avant moi.