On dit du manque qu'il s'estompe avec le temps, les jours qui défilent et les années qui passent.
On se rassure comme on peut, on se persuade que demain ce sera moins fort, moins présent,
plus flou.
Alors on vit, on comble le manque comme on peut...
« Ce n'est pas parce qu'ils sont à tes côtés qu'ils sont de ton côté. »
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A I S S A
J'ai prit une autre gorgée de café et je me suis assise. Cette maison c'était vraiment la merde, j'en avais marre.
Je me suis levée et je suis allée dans la chambre de l'autre imbecile de Lassana, depuis là il voulait pas se réveiller.
J'ai ouvert avec fracas. Il était éparpillé dans le lit on dirait un cadavre.
-Oh! Lassana lève toi la, j'ai besoin que t'aille faire une course pour moi!
Il bougeait même pas.
-Lassana!
-LASSANA!
Je lui ai mit un coup dans le dos.
Toujours rien.
-LASSANA LÈVE-TOI!
Il s'est légèrement remué sur lui même, ce gros ver de terre là.
J'ai ouvert les stores.
Lassana-Maman, tu casse les couilles.
-Je m'en fou! Lève toi! Faut que t'aille me faire une course!
Il a remit la couette que j'avais retirée sur lui, dans l'objectif de se rendormir.
C'est mal me connaître ça.
J'ai retiré la couette et je l'ai balancée ailleurs. Je lui ai pincée les fesses.
Lassana-MAMAN!!
-Je t'ai déjà dis de te lever! Faut que t'aille me faire une course!
Lassana-Quelle course ça encore!? Va la faire toi même.
