Chapitre 48_______
« Retour sans aller. »
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A I S H A
Je me suis réveillée, j'étais encore à l'hôpital. Je sais pas combien de fois j'y suis allée ce mois ci.
Très vite, la réalité des choses m'a frappée, les souvenirs sont revenus. J'ai baissé les yeux vers mon ventre.
Je me suis mise à crier. Tout d'un coup la porte s'est ouverte sur Zyad, il devait être juste devant.
-Zyad!! Zyad!! Et le bébé, qu'est ce qui est arrivé au bébé!?
Il me répondait pas, il s'est contenté de se rapprocher et de me tenir la main. Ça me faisait encore plus paniquer, j'ai commencé à pleurer.
Zyad-Je pouvais pas me permettre de leur dire d'essayer de le sauver..
-Non.. NON!!
Zyad-C'était soit lui, soit vous deux. Ça en valait pas le coup.
-COMMENT TU PEUX TE PERMETTRE DE DIRE ÇA!?!
Je l'ai repoussé. J'avais les yeux remplis de larmes et le cœur lourd.
-COMMENT TU PEUX DIRE QUE MON ENFANT N'EN VALAIT PAS LE COUP!?
Zyad-T'as rien compris à ce que je t'ai dis? Les chances qu'ils le sauvent étaient minuscule, et si ils tentaient on risquait de te perdre aussi.
Je me suis relevée et j'ai commencé à vraiment pleurer. Il s'est rapproché et a posé ses mains sur mes épaules pour me réconforter. Je l'ai poussé.
Zyad-Je pouvais pas prendre le risque de te perdre Aisha, si c'était à refaire je l'aurais refais.
J'arrivais pas à m'arrêter de pleurer, je sanglotais même. Pour une raison que j'arrivais pas à définir, ça me faisait tellement mal au cœur.
Zyad-Pleure pas.. je suis désolé.
-Ça te fait rien toi? Notre bébé est mort Zyad.
Zyad-Je peux pas te dire comment j'ai mal dans le coeur.
-Pourquoi t'as rien fait pour le sauver alors? Pourquoi?
Zyad-Je pouvais pas prendre ce risque Aisha.
J'ai continué à pleurer.
-J'ai fait quoi pour mériter tout ça Zyad!?
Je pleurais vraiment très fort. Je sentais comme des coups de poignards dans le coeur. Tout me tombait dessus.
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𝐀𝐢𝐬𝐡𝐚:« 𝐥'𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫 𝐯𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐩𝐫è𝐬 𝐥𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐢𝐚𝐠𝐞.»
RomanceOn dit du manque qu'il s'estompe avec le temps, les jours qui défilent et les années qui passent. On se rassure comme on peut, on se persuade que demain ce sera moins fort, moins présent, plus flou. Alors on vit, on comble le manque comme on peut...