On dit du manque qu'il s'estompe avec le temps, les jours qui défilent et les années qui passent.
On se rassure comme on peut, on se persuade que demain ce sera moins fort, moins présent,
plus flou.
Alors on vit, on comble le manque comme on peut...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
A I S H A
Il est revenu quelques instants plus tard l'air pressé vers la cuisine. Il cherchait je ne sais quoi du regard, la bouche ouverte. J'ai continué de vaguer à mes occupations en faisant genre de ne pas être intéressée par ce qu'il faisait. Il est parti vers la chambre et est revenu clés en main.
-Tu sors?
Zyad-Ouais. Je dois bouger au travail en vite fait.
-Au travail?
Zyad-T'as bien entendu.
-Depuis quand tu travaille toi mdr?
Zyad-Tu crois que je paye tout ce que tu graille comment tocarde.
-C'est pas un travail ce que tu fais.
Zyad-Et je fais quoi?
On s'est fixé un court instant. Je savais qu'il trempait forcément dans des histoires louches, ça ne pouvait qu'être le cas. Mais je ne voulais pas qu'il se dise que je le surveille ou que ses activités et sa vie m'intéressent au point que je me renseigne là dessus. Même si c'était évident qu'il vendait de la drogue.
-Tu sais mieux que moi.
Zyad-T'as l'air de mieux savoir que moi vue comment tu parles.
-Je peux pas mieux savoir que toi, vue que c'est toi qui « travaille ».
