On dit du manque qu'il s'estompe avec le temps, les jours qui défilent et les années qui passent.
On se rassure comme on peut, on se persuade que demain ce sera moins fort, moins présent,
plus flou.
Alors on vit, on comble le manque comme on peut...
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Z Y A D
On a terminé de manger avec tout le monde, ma mère avait fait un succulent tajine comme elle les maîtrise si bien.
Je me suis cassé le ventre avant d'aller me poser dans le canapé. Les autres ils sont venus me rejoindre quand ils ont fini, Aisha et Neyla on débarrassés.
Ensuite ma mère est sortie faire une course apparemment. On s'est posés dans le salon tous ensemble alors.
Aisha était de l'autre côté de la pièce avec Neyla, elle parlait pas trop elle se contentait de nous observer.
Elle me lançait même pas un regard et les rares fois où nos regards se croisaient elle me toisait en se tournant. Elle croyait trop qu'elle tuait ça avec ses manières là, ça me faisait juste rire.
Salif-Fallait l'inviter, c'est toujours un plaisir pour mes yeux de la voir.
Neyla-Eh Salif il a jamais honte, c'est une dinguerie.
Kerim-Laisse je vais le gifler, il va rien comprendre à ce qui lui arrive.
Neyla-Oulala, le mari protecteur.
Salif-C'est un canard en vrai.
Neyla-C'est comme Zyad.
J'ai levé la tête vers elle.
Neyla-Il fait trop genre, alors qu'en vrai au fond c'est un gros canard.
-Ferme la.
Salif-Je suis sure en secret il fait des poèmes d'amour à Aisha.
Elle a levé la tête en même temps que moi vers sa direction, puis nons regards se sont croisés.
