De l'ombre à la lumière

Chapitre 15 : Hélio (2/2)

Note : J'ai coupé ce chapitre en deux vu que j'ai réalisé qu'il était aussi long que ma PAL. Promis, un jour, je réussirais à faire des chapitres plus courts. C'est quelque chose sur lequel je travaille actuellement. Mais en attendant, appréciez ce chapitre. Moi, en tout cas, j'ai adoré l'écrire :).

Hélio partit directement ronchonner dans le labo de Morgan, le sorcier l'accueillant avec un bon café et une oreille attentive avant que la nuit ne tombe et qu'il ne soit obligé de partir.

Morgan lui proposa de lui ouvrir un portail directement dans le parc central de la ville, mais Hélio refusa. Il préférait se déplacer avec son véhicule pour avoir la liberté de rentrer quand bon lui semble, sans avoir besoin de garder Morgan éveillé pour qu'il ne le ramène. Et malgré ses protestations, le sorcier accepta de laisser partir son ami. Hélio était bien heureux d'avoir quelqu'un comme Morgan à ses côtés, l'une des rares personnes dans ce monde capable de le calmer et de réussir à lui arracher un sourire alors qu'il ne pensait même pas à rire. Et après avoir promis au sorcier d'être prudent sur la route, le chasseur céleste partit remplir sa mission.

L'immense parc central de la ville n'était pas ouvert la nuit. Hélio arriva un peu avant la fermeture journalière, s'étonnant en consultant sa montre. Il était parti trop tôt et pourtant, le soleil ne brillait que pâlement dans le ciel en ce milieu d'après-midi, le vent frais réservé à la nuit soufflait déjà entre les arbres, les feuilles encore accrochés luttant pour rester à leurs places sous les bourrasques puissante qui s'infiltraient entre elles.

Hélio se posta en hauteur dans un arbre, de façon à être dissimulé des gardiens humains qui faisaient leurs rondes quotidiennes pour s'assurer qu'aucune âme vivante n'était restée à l'intérieur avant de pouvoir complètement fermer les lieux et de partir.

Aucun humain muni d'un minimum de cervelle n'avait pour habitude de passer par ici une fois la nuit tombée, trop peur de ce qu'ils pourraient y trouver. Les démons avaient utilisé cet endroit comme terrain de chasse par le passé et avaient effrayé les humains, qui, fatigués de retrouver des corps froids au petit matin, avaient rapidement décidé de fermer les lieux pour la nuit. Le maigre espoir de protéger les citoyens de la ville qu'ils avaient eue avait tout de même payé.

Ces histoires remontaient à tellement longtemps qu'il n'était plus rare de trouver âme humaine errant dans les parages en pensant trouver un raccourci à travers les chemins du parc. Ce qu'ils trouvaient généralement était la mort, et les chasseurs en avaient rapidement été informés. Par conséquent, cet endroit était étroitement surveillé par les chasseurs célestes. Ce type de mission était normalement assignée aux chasseurs novices. Les mordues étaient comme leurs surnoms l'indiquait, des humains ayant été transformés en créatures de la nuit. Ils étaient beaucoup plus facile à tuer que leurs congénères suceur de sang de naissances. Un pieu directement dans le cœur ou la tête tranchée mais aussi la lumière du jour puisqu'ils n'avaient pas hérité des bénédictions de leur déesse qui n'avait jamais trouvé aucun intérêt pour eux.

Les démons des enfers ne venaient plus ici depuis longtemps, mais les vampires aimaient se terrer dans ce parc. Les vampires transformés, surnommés les mordus, les pires de leur espèce. Ces créatures au maigre pouvoir, mais à l'ego surdimensionné s'amusaient à se nourrir des pauvres âmes qui passaient par ici la nuit ou à les attirer jusqu'ici où ils étaient sûrs de ne pas être dérangés.

Hélio savait très bien que si son père l'avait envoyé ici ce soir, c'était pour le punir. Néanmoins, cela ne l'empêcherait pas d'accomplir sa mission et de débarrasser la ville de ces affreuses créatures.

Et les vampires ne tardèrent pas à arriver.

Hélio était encore allongé sur une branche épaisse en haut d'un arbre, yeux fermés après avoir dû attendre autant de temps lorsqu'il entendit un hurlement puis un autre suivit de pas arrivant directement vers lui. Le chasseur se releva pour observer la scène avec attention.