diciassette(₁₇)

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Quand nous arrivons, je suis descendu immédiatement de sa voiture

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Quand nous arrivons, je suis descendu immédiatement de sa voiture. J'avais envie de courir, de pleurer, de le frapper. Je respire. Lorenzo me bouscule pour s'avancer vers un hôtel. Il marche tellement vite que je finis par courir derrière lui. J'ai l'air si ridicule à courir avec ces escarpins. Nous arrivons devant la réceptionniste. Qui la dévore du regard.

- Lorenzo Alessandro Romano Ferretti.

J'arrive à voir la peur dans ces yeux.

-je.

Elle n'arrive plus à communiquer. Il fait tant d'effets aux femmes. Tu n'es pas prête madame, c'est un connard.

- N'ayez pas peur malgré ce dont vous pouvez penser.

Il rigole. PATHÉTIQUE. Elle commence à rougir, elle ne remarque pas ma présence.

- Veuillez me suivre Mr Romano Ferretti.

Elle marche en roulant des hanches. Lorenzo émet un rire arrogant.

- C'est par ici. Passez une très bonne soirée.

- Merci.

Nous pénétrons dans une salle bondée. Les gens avaient des beaux vêtements.

- Lorenzo, tu es venu.

- Ouais.

Il me regarde.

- È la tua ragazza?(C'est ta femme ?)

Lorenzo me lance un regard.

-Non sono affari tuoi( Ce n'est pas de tes affaires.)Sono venuto perché mio zio me l'ha chiesto( Je suis venu parce que mon oncle me l'a demandé.) Je veux juste arranger l'accord avec Giorgio.

- Tu veux boire quelque chose, mademoiselle ?

Je lui ai dit non de la tête.

- Où est Giorgio ?

- Suivez-moi, il est en arrière de la pièce.

- Emmène-moi à lui.

Le monsieur d'un certain âge arrête un serveur et il lui dit

- Emmène-la avec les autres.

Le serveur me demande de le suivre et il ouvre la porte pour que je rentre dans une salle. Il y avait beaucoup de femmes. Il referme rapidement la porte derrière moi. Je repère une chaise, je m'avance pour aller m'asseoir.

Dès que je pose mes fesses sur la chaise, une femme blonde avec une robe assez provocante, mais c'est une belle robe avec son amie arrivent vers moi.

- Je me nomme Clara.

Je la regarde sans la répondre.

- Vous êtes venu en compagnie de Lorenzo.

Son amie dit

- Probabilmente la sua puttana per la settimana o per il mese. (Probablement sa pute pour la semaine ou pour le mois.)

La blonde rigole et elle me pose une question.

- Comment t'appelles-tu ?

Je ne réponds pas.

- Vous êtes muette?

Elle passe une main dans ses cheveux lisses et soyeux.

-Non riesce a parlare.(Elle ne sait pas parler.)

Elle part avec son amie.

- Ne vous inquiétez pas, elle a couché avec lui, elle ne se sent plus à cause de ça.

Je regarde la personne qui m'avait parlé.

- Désolée, j'ai tout entendu.

Je la souris. Elle finit par me dire au revoir de la main et elle part.

La blonde et son amie reviennent vers moi. Non, s'il vous plaît.

Elle me regarde et elle me dit

-Lui la scopa per pietà.(Il la baise par pitié.)

La porte s'ouvre et je suis sauvé par le gong. Lorenzo rentre dans la salle, il marche vers moi.

- Allons-y

Clara la regarde avec des étoiles dans les yeux, mais c'est fou comment il ne lui prête aucune attention. J'ai envie de rire. Certes, je ne l'aime pas, mais là, il est très fort.

Je ne comprends pas pourquoi suis-je venu, je n'étais pas nécessaire

Nous sortons pour rejoindre sa voiture.

- Rentre, je vais fumer.

Quand il finit, il rentre.

Je ne peux pas l'aider, je ne peux rien lui dire, je risque de mettre certaines personnes en danger.

La route se déroule en silence.

Je le hais. Je me demande pourquoi il ne m'a pas tué. Je m'en souviens quand il m'a tiré dessus, mais il ne m'a pas tué. Il cherche quoi ? Je cherche à comprendre. Je sais que tôt ou tard, il me tuera et je ne vais pas pouvoir revoir certaines personnes, Cela me brise le cœur parce que je veux décider ce que je veux faire de mon corps.

Son corps qui ne lui appartient pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant