Son corps qui ne lui appartient pas

diciotto(₁₈)

Bonne lecture 📖

J'écris à Rosie parce que je ne suis plus capable. 1 heure après, elle était arrivée, je lui explique tout. Je pleure dans ses bras.

- Ça va aller, ma chérie.

Je prends mon téléphone pour écrire.

Qui est Clara ?

- Elle travaillait dans l'entreprise de mon frère puis ils ont couché ensemble. C'est tout.

Ah.

- Mais je ne comprends pourquoi il réagit comme ça.

Je vais le saluer.

Elle part.

Quand elle arrive, elle me donne une clé USB.

- Il voulait que je te donne ça.

Je prends la clé USB et je la mets sur l'armoire de la chambre.

- Il veut que tu fasses un dossier sur les éléments les plus importants, tu dois l'enregistrer sur cette clé.

Elle me tend une autre clé USB.

- Merci

Cela rappelle quand Rodrig me demandait de pirater des systèmes informatiques. Après avoir discuté toute la nuit, nous étions plongés dans un sommeil. J'ai réussi à dormir quelques heures, mais cela m'a suffi.

À 6 h 40,je me suis réveillée pour aller un verre d'eau, je tombe nez à nez avec Lorenzo et Théo. Ils arrêtent leur discussion et ils me regardent. J'étais vraiment gênée. Je suis trop à l'aise dans cette maison. Ils veulent te tuer et n'attendent que cela. Réveille-toi.

Théo prend la parole,

- Salut.

Je lui ai souri.

- J'ai commandé la nourriture pour Rosalie, tu pourras la dire que c'est sur la table.

Je hoche la tête pour lui faire comprendre que le message est bien reçu.

- Lorenzo, il faut sortir.

Théo ouvre la porte et ils partent. Je suis allée voir la table. Il y avait beaucoup de chose à manger. Je suis sûre que Rosalie ne va pas manger tout ça. Je sens des mains qui se posent sur mon épaule.

- Mmmh, je vais bien manger.

- Ce n'est pa.p.pas po...po..pour m..m.oi.

- Il a dit que toute la nourriture est à moi.

- Ou..oui

- Il ment, il sait que je ne mange pas beaucoup. Il ne voulait pas dire qu'il a aussi commandé pour toi. Mange avec moi.

Je m'installe et je commence à manger. La journée est passée d'une vitesse folle. Quand Rosie est partie, j'ai commencé à faire ce que Lorenzo m'avait demandé de faire. Quand je vois les articles, je me dis que les criminels sont dangereux pour la société. Une personne cogne à la porte.

- Tu as fini ?

Je fais non de la tête. Il se met à côté de moi pour voir ce que je fais.

Je m'arrête sur une image.

- Attend !

Il se lève brusquement et il sort son téléphone portable pour faire un appel.

- Je sais où la trafique de Luigi va avoir lieu.

Il raccroche.

- Tu dois terminer le dossier, c'est clair.

Je lui fais un oui de la tête.

Quatre heures plus tard, j'ai fini. Juliette vient prendre la clé USB. Elle me regarde très mal. Je n'arrive pas à comprendre le problème.

Je prends le téléphone et j'écris

< Ça va ?>

- Oui, je ne comprends pas pourquoi Lorenzo te donne des choses comme ça.

Je reste abasourdie. Toujours en écrivant.

< Hein, pourquoi tu dis des choses comme ça.>

- Je ne sais pas, moi, j'ai mérité tout ce qui m'arrive avec lui alors que... Laisse faire.

Ça voulait dire quoi ?

- Je dois y retourner.

Je cligne mes yeux plusieurs fois avant de me rendre compte ce qu'elle venait de dire. Il était déjà très tard, je décide d'aller me coucher. Je n'arrive pas toujours à dormir dans la chambre donc je descends pour aller au salon.

Je m'endors sur le canapé, tout d'un coup, je commence à manquer l'air. Une main me touche et je me réveille en sursautant. Je respire très fort. Lorenzo me regarde et je commence à pleurer. Il ne semble pas comprendre ce qui m'arrive. Il se relève et je mets mes bras autour de mes jambes et ma tête sur mes jambes toujours en pleurant. Lorenzo s'en va, mais il revient aussitôt. Il me tend un verre d'eau.

- Va te coucher dans la chambre, dit-il en passant une main dans ses cheveux.

Je le regarde et je me perds dans ses yeux verts. J'essaye de me relever, mais je n'arrive pas. Je finis par tomber par terre. Lorenzo me tend ses mains. J'hésite avant de les prendre et je finis par les prendre. Ses mains sont grandes et fermes. Mes pieds commencèrent déjà à trembler. Ma tête trouve refuge sur ses épaules que je pose document en fermant mes yeux pour ne pas m'évanouir ou tomber. Il m'aide à m'installer dans le lit. J'étais déjà dans les vapes, prête à dormir.

- Qui es-tu ?

Le lendemain, je vais le voir avec un petit papier, le papier disait : Merci. Il le lit et quand il a eu fini, il me regarde dans les yeux.

- Ne crois pas que je l'ai fait parce que je voulais être gentil avec toi, ne te méprend pas.

Je n'attendais rien de sa part, mais je suis déçue. Je m'avance vers lui et je lui mets une claque. Il me retourne la claque dix fois plus fort. Je me touche la joue droite qu'il a envoyée en Chine.