Charlène

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Le jour traverse légèrement au travers des volets et des rideaux. Je me réveille lentement et lorsque je regarde autour de moi, je m'aperçois que je ne suis pas chez moi. Je sens un bras posé sur ma taille et surtout « Oh mon Dieu !!! », je suis nue. Je commence à m'extirper du lit lorsque le bras m'attire vers un corps chaud. Son corps chaud et « Bordel ! », il bande comme pas possible.

- Reste tranquille Charlie. Rien ne presse de se lever. Il est encore trop tôt et on est samedi. Tu ne travailles pas, donc relax.

Facile à dire pour lui, ce n'est pas lui qui se sent mal à l'aise. Il me tire un peu plus et se pose au-dessus de moi. Je rougis fortement. Je dois frôler le vermillon. Je sais qu'il m'a déjà vu les seins nus, mais je ne sais pas. Ce matin, c'est différent. Il sait mon plus gros secret et j'ai honte.

- Tu n'as pas envie de faire une grasse matinée ? On pourrait rester là, sous les draps à se câliner. Dit-il en caressant ma joue et en m'embrassant.

Si. C'est juste que ce matin......

- Tu te sens mal à l'aise par rapport à ce que tu m'as dit ?

- Oui. Dis-je en rougissant.

J'aime te voir rougir.

- Tyler...

- Charlie...

Il continue de m'embrasser et je commence à me laisser aller. Ses lèvres sont chaudes, douces malgré sa légère petite barbe de deux, trois jours. On continue tout en se caressant doucement. Sa langue rejoint la mienne et je sens de la chaleur dans mon ventre qui gonfle de plus en plus. Son érection gonfle davantage et il la presse contre mon intimité. Je sens mon sexe qui devient humide. Aussitôt, je le repousse.

- Excuse-moi. Je n'aurais pas dû aller trop vite. Mais tu me donnes tellement envie.

- Non ce n'est pas toi, c'est moi. Il faut que j'aille m'essuyer.

- T'essuyer. Mais pourquoi ?

- ...............

- Dis-le-moi.

- Ma culotte commence à être mouillée et il faut que j'aille m'essuyer.

- Ta cu...... Mais pourquoi tu veux t'essuyer ? C'est tout à fait normal de réagir comme ça.

- Pas pour moi.

- Je vais te montrer quelque chose. Tu me fais confiance ?

Je hoche la tête. Il m'embrasse à nouveau en entrant sa langue dans ma bouche pendant que sa main caresse mon flanc tout en descendant petit à petit. Ses doigts se faufilent sous ma dentelle fine noire et viennent caresser ma toison. Un hoquet surgit de ma bouche. Aussitôt, je plaque mes mains contre mes lèvres.

- Laisse-les sortir.

- De quoi ?

- Tes cris. Laisse-les sortir. Fais-le pour moi.

Il reprend le chemin du dessous de ma culotte et recommence à caresser ma toison tout en glissant un doigt contre les lèvres. Je l'entends gémir contre ma bouche.

- Oh merde Charlie. Tu es toute chaude et humide. C'est trop bon.

- Tu aimes ça ?

- Oh oui Charlie. J'adore te sentir comme ça et j'ai hâte de pouvoir te goûter.

Sous ses paroles, ma gêne reprend de plus belle. Il le voit très bien. Il continue cependant à m'embrasser et à glisser ses doigts le long de ma fente avant d'en glisser un deuxième. Un gémissement m'échappe. Il me regarde et sourit avant de reprendre d'assaut ma bouche. Au bout d'un moment, la chaleur grimpe et me brûle les reins. Je ne sais pas ce qu'il se passe, je sens que quelque chose vient. Il le sent aussi.

- Je veux t'entendre crier Charlie. Vient à moi ma belle.

Et je ne sais pas comment, mais je hurle son prénom pendant qu'un long frisson qui me prend jusqu'à la pointe des orteils me fait me cambrer davantage. Il continue ses mouvements jusqu'à ce que la pression redescende.

- Regarde-moi ma belle.

J'ouvre les yeux et le regarde. Ce que je vois me bouleverse. Jamais je n'avais rien vu d'aussi brillant dans un regard. Il me sourit et lèche les doigts avec lesquels il m'avait donné du plaisir. Parce que là, oui, je peux dire que j'ai pris du plaisir.

- J'ai vraiment hâte que tu me laisses te goûter. Tu as tellement bon goût.

Puis, il se penche sur mes lèvres pour m'embrasser.

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