Charlène

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Lorsque je me réveille le lendemain matin, Tyler est déjà réveillé. Il me regarde intensément. Que lui arrive-t-il ? Pas le temps de la réflexion, qu'on refait l'amour. Puis, nous nous rendormons. Lorsque je me réveille Tyler dort encore. Je le regarde dormir profondément. Qu'est-ce qu'il a ? Je me lève sans faire de bruit et sort de la chambre. Je suis totalement nue. Je viens pour aller dans la salle de bain, quant au loin, je vois son maillot de sport. Je me penche, le ramasse et l'enfile à nouveau. Je vais dans la cuisine afin de préparer du café. J'essaie de ne pas faire de bruit. Mais quand je sens un bras m'entourer la poitrine pendant qu'une main se glisse sous le maillot pour atterrir sur mon sexe, je sais qu'à nouveau, il a envie de moi. Et ce n'est pas pour me déplaire. Sa main caresse un peu plus mon sexe humide et j'écarte un peu mes jambes pour lui donner un peu plus l'accès. Il pousse mes cheveux sur le côté afin de m'embrasser dans le cou.

- J'adore te voir avec mon maillot. Je veux qu'il porte ton parfum lorsque je vais te faire jouir. Dit-il contre mon cou.

Sous ces paroles, je frissonne d'envie. Il me penche en avant sur la table, remonte le maillot et vient se glisser en moi. Il me prend d'abord doucement, lentement puis, il devient un peu plus brutal. Je sens ses assauts cognés contre mes fesses. Je sens que je ne vais pas tenir longtemps. Il continue ses coups de boutoir un peu plus fort et lorsque je suis sur le point de jouir, il se retire. Je râle. Ce qui le fait rire.

- Je veux te regarder jouir. Dit-il.

Il me retourne, pose mes fesses sur le rebord de la table avant de revenir en moi. Je m'allonge, il caresse mon ventre et mes seins. Je sens son excitation montée encore plus haut. Je crois qu'il ne va pas tarder à jouir.

- Vient avec moi Charlie.

Je me redresse, me colle contre lui. Puis son regard descend lorsque je lui prends la main et le conduis jusqu'à mon sexe. J'entrelace mes doigts aux siens et je commence à me caresser le clitoris.

- Putain Charlie. Tu ne m'aides pas.

Je souris et continue de me caresser. Ces coups se font plus profonds et plus dur lorsque j'éclate et jouis dans un cri de désir. À son tour, il explose en moi, tout en lâchant un râle plus que rauque. On reste un instant comme ça avant qu'il ne se retire. Entièrement nu devant moi, j'ai encore envie de lui. Son corps puissant est superbement bien dessiné. Cela appelle à le toucher et à le caresser. Ce que je fais aussitôt tout en l'embrassant.

- Je ne regarderai plus ce maillot de la même manière. Dit-il en me rendant mon baiser.

Et moi, je ne verrai plus jamais cette table de la même façon. Dis-je en souriant.

Il m'emmène à nouveau dans la chambre. Nous avons passé notre week-end à faire l'amour comme des assoiffés. Le soir avant de nous coucher, nous parlons un peu de notre situation. Je suis heureuse qu'il veuille en parler et en même temps, je suis un peu tourmenté. J'ai peur de ce qu'il va me dire.

- Que penses-tu de notre relation ? Lâche-t-il d'un coup.

Comment ça ?

- Que vois-tu pour nous dans l'avenir ?

Là, je sens la crise d'angoisse montée. Et avec mes poumons, ce n'est pas très recommandé. Mais, il va me plaquer. Je le sens. Pourtant, avec le week-end que l'on vient de passer, je croyais que tout se passait bien entre nous.

- Charlie ?

- Quoi ? Dis-je essoufflée.

Qu'est-ce qu'il t'arrive ?

- Tu...... Tu veux...... Me quitter ? Dis-je en essayant de reprendre mon souffle.

Hey !! Calme-toi ma puce.

- Non ! Tu vas me quitter.

La crise d'angoisse et là. Je me plie en deux, les mains sur les genoux et essaie de reprendre ma respiration, mais mes poumons me font mal. Je grimace à chaque inspiration. Tyler me soulève et m'assoit sur ses genoux. Il me serre contre lui, attrape mon poignet et le caresse à l'intérieur. Il caresse aussi mes cheveux et me demande de suivre son rythme. J'essaie, mais mes poumons me font un mal de chien. Voyant que je n'arrive pas à respirer normalement, il me soulève et m'emmène dans la salle de bain. Me gardant contre lui, il laisse couler l'eau froide sur nous. La froideur de l'eau me fait sursauter et Tyler me regarde dans les yeux et m'intime de suivre son rythme. Il lève la main pour que j'inspire, puis il la redescend pour que je souffle. Voyant que j'ai du mal à respirer, il fait le mouvement plus rapidement. Au bout d'un moment, j'arrive à retrouver un rythme normal et commence à claquer des dents, dû à l'eau froide. Lorsqu'il nous fait sortir de la douche, il se déshabille et me déshabille aussitôt. Il attrape une serviette et m'enveloppe dedans. Puis, il en met une, autour de sa taille.

- Qu'est-ce qui t'es arrivé ?

- Tu vas me quitter ? Dis-je les yeux embrumés.

Non !!! Pourquoi dis-tu ça ?

- Avant-hier, tu avais ce regard sérieux et là, tu me demandes ce que je vois pour nous dans l'avenir. Alors, je croyais que tu voulais me quitter.

- Et c'est pour ça que tu as eu cette crise ?

- Je suis désolée. Je ne voulais pas, mais avec mes poumons, ça, a été difficile. Je suis une calamité. Steven avait raison.

- Retire ça tout de suite ! Je ne veux plus jamais que tu prononces ce nom ou que tu dises qu'il avait raison. C'est un connard ! Et il ne mérite pas qu'on parle de lui.

- Alors pourquoi tu voulais savoir ce que je voyais dans notre avenir ?

- Nous passons toutes nos nuits ensemble et je n'échangerais rien contre tout ça, mais......

- Mais.........

- Devoir aller chez l'un où chez l'autre devient casse-pieds. Donc, je voulais savoir où tu voyais notre relation dans l'avenir, parce que je voudrais qu'on habite dans un seul, et même endroit.

- Tu... Tu veux qu'on vive ensemble ?

- Oui furie.

- Ne m'appelle pas comme ça.

- Alors ?

- Alors quoi ?

- Tu le fais exprès. Dit-il en souriant. Vivre ensemble ?

- Je ne sais pas.

- Tu sais que je t'aime......

- Tu ne me l'as jamais dit.

- Si, mais tu dormais. Je t'aime Charlène Bailey, dit Charlie, dit furie. Déclare-t-il en s'approchant de moi, repoussant une mèche mouillée collée à ma joue.

-

Je...... Je......

- Et je sais que tu m'aimes.

- Comment ça ?

- Tu oublies que je devine tout en toi. Je le vois quand tu rougis à chaque fois que tu veux me dire quelque chose d'intime ou que je t'en dise. Quand tu me cries dessus et qu'aussitôt, dans ta tête, tu le regrettes. Et là, quand tu as fait une crise d'angoisse parce que tu croyais que j'allais te quitter. Je sais que pour toi, c'est encore dur de le dire, mais je sais que tu le penses.

Aucun son ne sort de ma bouche alors qu'elle est grande ouverte tellement il m'a choquée pour m'avoir comprise aussi rapidement.

- Donc, tu veux ? Oui ou non ?

N'arrivant toujours pas à parler, je hoche la tête. Il me sourit en me serrant contre lui. Il m'embrasse, mais je manque encore de souffle. Il me soulève et m'emmène jusque dans la chambre. Arriver sur le lit, il retire nos serviettes et nous allongent l'un à côté de l'autre, puis rabat le drap sur nous.

- Repose-toi ma puce. La crise t'a épuisé. Il faut que tu reprennes des forces pour ce que je te ferais les jours à venir. Dit-il en souriant.

Je lui rends son sourire, l'embrasse tendrement et pose ma tête contre son torse tout en déposant ma main près de sa clavicule. J'aime cet endroit sur son torse.

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