Tyler

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Deux semaines qu'elle est enfin rentrée. Deux semaines que je ne la quitte pas d'une semelle. Je l'accompagne partout où elle doit ou veut aller. Deux semaines ou pendant qu'elle dort, elle fait encore des cauchemars. Et à chaque fois qu'elle tremble ou cri durant son sommeil, je la serre dans mes bras un peu plus fort. Et lorsque je fais cela, elle a l'air de se calmer. Elle a beau me dire qu'elle va mieux, je sais que c'est faux. Ces cauchemars en sont la preuve. J'ai tellement mal pour elle.

Le lendemain, je me lève pour lui préparer son petit déjeuner. Pendant la cuisson des œufs, je l'entends se lever. Lorsque je tourne la tête, je la vois franchir le salon habillé de mon maillot de sport tout en souriant. Elle a l'air d'aller bien aujourd'hui même si cette nuit, elle a encore fait des cauchemars.

Elle s'approche de moi et m'enlace avant de me donner un baiser. Cette fois, ce n'était pas un petit bisou, c'était un réel baiser. Puis, elle s'assoit sur l'îlot de la cuisine et balançant ses jambes. Je la scrute tout en surveillant les œufs. Elle a l'air sereine, ce matin. Je me demande ce qu'elle manigance. Je pose les assiettes à côté d'elle. Elle pose sa main sur mon torse et commence à me caresser. Je frissonne sous ses caresses. Ce qui la fait sourire. Elle passe sa jambe autour de moi et vient me plaquer contre elle.

- Qu'est-ce qu'il t'arrive ma puce ?

- J'ai envie de toi. Ça fait tellement longtemps.

- Je sais, mais tu n'es pas encore prête pour ça.

Elle se recule et me dévisage en souriant et en penchant la tête sur le côté. Elle sait très bien quel effet elle me fait lorsqu'elle pose comme ça. Pourtant, je prends sur moi pour ne pas me jeter sur elle. Par contre, elle, elle en a décidé autrement. Je m'en aperçois lorsqu'elle me caresse et m'embrasse le torse et remonte jusqu'à mon cou. J'essaie de rester de marbre, mais putain, c'est trop dur. Mais lorsqu'elle me titille l'oreille avec sa langue pendant qu'une de ses mains se glisse dans mon jogging, je ne me retiens pas. J'empoigne ses cheveux, lui recule doucement le visage et fond sur sa bouche à la recherche de sa langue. Et nous voilà pour un baiser endiablé. Soudain, je me rappelle qu'elle n'est pas encore prête pour ça et recule contre ma volonté.

- Charlie......

- Tu n'en as pas envie.

- Tu sais très bien que j'en ai envie, mais tu n'es pas encore prête.

- Très bien. Alors, tu vas m'écouter. Je dois et je veux avancer et surtout, tu me manques. Tu es là, mais j'ai besoin de plus. J'ai besoin de te sentir en moi. De sentir ta douceur et ta passion pendant que tu me fais l'amour.

- Charlie.

- Aime-moi Tyler. Prends-moi de toutes tes forces.

- Je ne peux pas.

- Je veux retrouver la force pour le désir et le plaisir. Je ne veux pas que la violence reste. Aime-moi Tyler. Aime-moi de toutes tes forces comme je t'aime de toutes les miennes.

Elle dit cette dernière phrase en m'embrassant dans le cou et que ses mains glissent le long de mon torse et que l'une d'elle fini sa course sur ma queue. Elle me caresse avant de la glisser dans mon boxer pour la prendre en main. Bordel, je ne vais pas tenir. Elle me regarde avec tant de désir. Je suis foutu.

Je l'agrippe par la nuque et l'embrasse de toutes mes forces pendant que mon autre main se pose sur ces fesses et la pousse contre moi. Je la sens sourire. Elle sait qu'elle a gagné. Je glisse ma main sous mon maillot de sport et remarque qu'elle ne porte pas de sous-vêtement. Je grogne contre sa bouche. Elle sourit davantage. Par la suite, je l'allonge sur l'îlot et soulève son haut et découvre son corps magnifique. Je me jette sur sa poitrine tendue dans ma direction. Je les lèche, les suce, les mords. Elle se cambre sous mes actes pendant que ses mains essaient de retirer mon jogging. Je l'aide et dégage ma queue tendue de mon boxer.

Hockey à WinnipegOù les histoires vivent. Découvrez maintenant