Tyler

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Cela fait plus d'un mois que Charlène est sortie de l'hôpital et l'enquête de l'incendie n'a mené nulle part. Je vois bien qu'elle tente à ce qu'on est des rapports sexuels, mais avec son épaule blessée et le fait qu'elle est encore du mal à respirer, je n'arrive pas à me laisser aller à mes pulsions. Un coup, nous dormons chez elle et un coup, on dort chez moi. Depuis l'incendie, nous ne passons plus une seule nuit tout seul. C'est comme ci, nous vivions ensemble et pourtant nous avons deux logements. Un jour, il va falloir prendre une décision, car nous ne pourrons pas faire ça continuellement. À la fin de l'entraînement, après avoir pris nos douches, Tom vient me parler.

- Qu'est-ce qu'il t'arrive Ty ?

- Comment ça ?

- Tu es à cran.

- Je ne vois pas.

- Tu t'es vu sur la glace ? On a l'impression que tu vas éclater tout le monde. On serait en plein match, ce serait cool, mais là, on fait un entraînement contre nos équipiers. Ce serait sympa de ne pas les blesser.

- Je sais, je suis un peu à cran depuis l'incendie.

- Charlie va bien ?

- Oui et comme ce sont les vacances, elle ne travaille pas. Donc, elle récupère facilement.

- Alors qu'est-ce qu'il t'arrive ?

- Il n'y a rien de nouveau sur l'enquête de l'incendie et je ne sais pas pourquoi, je reste persuadé que c'est l'ex de Charlie qui a fait tout ça.

- Qu'est-ce qui te fait croire ça ?

- Je ne sais pas. Un pressentiment. Si t'avais vu les messages qu'il lui a laissés.

- Et vous, ça se passe bien ?

- Oui. Pourquoi ?

- Alors, tu devrais baiser plus souvent. Ça te ferait du bien.

- Connard.

- OK. Alors, tu ne dois pas baiser.

- Ce n'est pas si facile que ça.

- Comment ça ?

- Je ne peux rien te dire.

- Écoute mon pote. Je sais très bien que tu n'as jamais couché avec Charlie.........

- Comment.........

- Ce n'est pas difficile. Depuis que tu es avec elle, tu es plus heureux, mais aussi, tu es plus à cran. Et d'après ce que tu m'as dit sur son ex et de ces messages, il ne faut pas être devin pour savoir qu'elle fait un blocage. Elle doit craindre quelque chose. Quoi, je n'en sais rien. Mais ça la bloque et du coup, ça te met à cran.

- Putain... N'en parle à personne s'il te plaît. Elle me tuerait si elle savait que tu le sais.

- T'inquiète. Je ne dirais rien ? Mais toi, il faut que tu fasses quelque chose.

- Je me débrouille.

- Ouais avec ta main. Dit-il en riant. Mais ce n'est pas suffisant.

- Je sais, mais je l'aime et je tiendrai bon. Je te promets de faire un effort sur la glace.

- OK.

Au moment où je mets mon pantalon, quelqu'un m'agrippe le bras, me fait pivoter et m'embrasse. Au début, je croyais que c'était Charlie, mais non. C'est cette tarée qui me harcèle.

- Je le savais que tu ne tiendrais pas ! T'es qu'un enfoiré !! Je te hais !!!!!!!

Je me retourne et vois Charlie énervé claqué la porte derrière elle. Je dégage la tarée en demandant à Tom de l'enfermé et d'appeler la police. Elle commence sérieusement à me faire chier celle-là. Je me précipite vers la porte en attrapant chaussures et t-shirt au passage que j'enfile une fois la porte passée. Je regarde dans tous les sens et la vois au loin partir d'un pas précipité. Je l'appelle. Elle ne se retourne pas et se met à courir. Pas le temps de la réflexion, je me précipite dans sa direction. Elle a pris la sortie de derrière. Pour éviter les paparazzis. Elle pousse la porte et fonce dehors. Putain, elle court vite ma furie. Je cours encore plus vite et lorsque j'arrive dehors, il tombe des cordes. Encore une fois, je regarde autour de moi et, je la vois marcher rapidement. Lorsque j'arrive à sa hauteur, je l'attrape par le bras et la retourne. Elle pleure et ça me brise le cœur. J'ai à peine pris la parole, qu'elle commence à m'engueuler. Mais ce qui me scotche, c'est qu'elle porte une courte robe. Sachant qu'elle n'aime pas ça, je sais qu'elle l'a mise pour moi.

Hockey à WinnipegOù les histoires vivent. Découvrez maintenant