Charlène

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J'étais plongé dans mes pensées lorsque Tyler vient s'asseoir à côté de moi. Je tourne mon visage vers lui. Il me scrute tendrement. Je sais que je lui ai promis de tout lui dire, mais j'ai peur de sa réaction. J'entrouvre la bouche et la referme aussitôt et ceci à plusieurs reprises.

- Parle-moi ma puce. On s'est dit qu'on se dirait tout. Non ?

- Si... Mais je ne sais pas comment te dire ça.

- Tu ne veux plus vivre avec moi.

- Si... Non... Enfin, je veux toujours vivre avec toi, mais tu vois ici, dans cet appartement, je me sentais en sécurité. Lorsque j'ai quitté Steven, je me suis réfugié ici et j'étais à l'abri de tous. C'est mon havre de paix, mon chez-moi et j'ai peur que ça change lorsqu'on vivra sous le même toit. J'ai besoin de savoir.

- Savoir quoi ?

- J'ai besoin d'être sûr.

- Sûr de quoi ma puce. De moi.

Je me lève et vient m'asseoir sur ses jambes en faisant attention à sa blessure. Je m'assois sur lui, torse contre torse. Puis, j'enroule mes jambes autour de lui. Je l'enlace et plonge ma tête dans son cou. Je le respire et le serre contre moi.

- Qu'est-ce qu'il t'arrive ma puce ?

- Chut. Ne dis rien. S'il te plaît.

Il ne dit plus un mot et me serre contre lui tout en déposant des baisers sur ma tête et ma tempe. Ses bras se referment un peu plus autour de moi et ses mains caressent mon dos. J'aime la sensation qu'il me procure. Et c'est là, ce petit moment, que je sais que je serai toujours en sécurité avec lui. Qu'il ne me ferait jamais de mal. Du moins volontairement. Je l'embrasse dans le cou et remonte jusqu'à son oreille. Je sens sa respiration s'accélérer. Je sais que ce sont mes baisers et mes caresses qui le mettent dans cet état. Il écarte mon visage de son cou et me dévisage avant de m'embrasser tendrement. Puis, il pose son front contre le mien.

- Parle-moi Charlie.

- Je t'aime. Tu le sais ?

- Je le sais comme tu sais aussi que je t'aime.

- Je le sais. Je veux vivre avec toi, mais en même temps, je ne me sens pas prête à rendre mon appartement. Tu comprends ?

- Oui. Si tu veux, on peut prendre tes vêtements pour l'hiver et quelques objets qui te feront te sentir chez toi dans notre maison.

- Ça ne te dérange pas ?

- Non. Je ne veux pas te presser si tu ne te sens pas encore totalement prête. On ira à ton rythme et quand tu te sentiras prête à le rendre, je serai là.

- Je t'aime encore plus pour ça.

- Je suis là pour toi. Pour nous.

Je l'embrasse avec tendresse et amour. Il me le rend avec toute la douceur qu'il peut y mettre. Ce qui m'excite. Je sens son torse nu sous mes mains. Cette fois, j'ai envie de tout lui donné pour une fois. Je le pousse et l'allonge sur le lit. Je retire ma serviette de toilette et vient m'allonger sur lui pour l'embrasser avec passion. Puis, je l'embrasse dans le cou et aussi sur le torse. Je continue de descendre jusqu'à ce qu'il m'arrête et pose son front contre le mien.

- Non Charlie. Tu n'as pas à le faire. Tu ne me dois rien.

- J'ai envie de toi Tyler et j'en ai très envie. Tu ne me forces à rien. Laisse-moi faire pour une fois.

Il me laisse faire. Je me place entre ses jambes et me positionne sur mes genoux. Je l'aide à faire descendre son boxer et voit son sexe tendu comme un arc. Je me lèche les lèvres avant de l'embrasser, le lécher et de le prendre en bouche. Il lâche un râle roque qui m'excite davantage. J'exécute des mouvements de va-et-vient de plus en plus rapide. Il susurre mon prénom dans des gémissements de plaisir. Je le sens qui se crispe de plus en plus lorsque j'enroule ma langue autour de son sexe et l'aspire. Au moment où je le sens perdre tout contrôle, il se redresse et me recule rapidement.

- Attends Charlie.

- Tu n'as pas aimé. Je suis......

- Oh putain ! Charlie, c'était...... J'étais à deux doigts de jouir. Mais là, je veux jouir en toi. Viens là ma belle. Dit-il en me mettant sur lui.

J'enroule à nouveau mes jambes autour de lui pendant qu'il m'embrasse fougueusement. Et sans crier gare, tout en me maintenant, il me retourne et m'allonge sur le matelas.

- Tu me rends totalement dingue et quand je te sens mouillée comme ça contre moi, c'est dur de me retenir.

- Alors ne te retiens pas Tyler.

- Je ne veux pas te brusquer.

- Je sais, mais ce n'est pas juste pour toi. Tu as autant le droit de prendre tout le plaisir dans notre relation.

- Charlie.........

- Non Tyler. Je veux tout de toi. Je veux tout connaître de toi. Je veux que tu prennes tout le plaisir que tu veux, car je sais déjà qu'avec toi, ce serait spectaculaire. Alors s'il te plaît, prends-moi de toutes tes forces.

- T'es sûr ?

- À deux cents pourcents. Dis-je en souriant.

Il me sourit et fond sur ma bouche. Nos langues se mélangent avec force. Là, je sais qu'il ne va pas se retenir et tout me donner. Il entre en moi doucement. Il continue quand même de se retenir un peu. Il me donne du plaisir, mais il y va toujours en faisant attention de me brusquer. Il faut que je remédie à ça.

- Tyler. Dis-je dans un souffle saccadé.

Oui ma puce.

- Prends-moi. Donne-moi tout de toi.

- Je......

- Putain Tyler. Prends-moi, prends-moi !!!!!

- Bordel Charlie !!!!

Il me regarde encore une fois pour être sûr de ce que je lui demande. Je lui mords la lèvre en lui susurrant un dernier « prends-moi ». Il m'attrape et s'enfonce en moi avec force. Il grogne à chaque va-et-vient tout en s'enfonçant avec force et plus loin. Ses coups de boutoir me font gémir de plus en plus fort tellement je prends de plaisir. Mon Dieu que c'est bon. Jamais un homme ne m'avait autant donné de plaisir. Mes doigts s'enfoncent dans son dos. Il grogne davantage. Il accélère la cadence jusqu'à explosion de notre jouissance commune. Je ne sais pas comment il va le prendre, mais je hurle son prénom avec un long « Oh oui !!! » pendant qu'il lâche dans mon cou un putain de grognement mélangé à mon prénom.

Il reste encore un moment en moi tout en me caressant tendrement. Il dépose des petits baisers un peu partout dans mon cou ainsi que sur mes lèvres. Après ça, il vient se placer à côté de moi, lève le bras pour que je vienne me blottir contre lui. Il m'embrasse sur la tête et caresse mon bras.

- Ça va ma puce ? Comment tu te sens ?

- Je vais très bien. C'était phénoménal. Ne te retiens plus jamais. C'est compris.

- Bien madame. Dit-il en souriant.

Après un long moment allongé l'un à côté de l'autre, nous nous levons afin de nous préparer et de préparer mes affaires.

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