Chapitre 8

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-MAIS LÂCHEZ MOI !

Je me débat, il est plus fou que l'autre con !

-Ferme ta putain de gueule ou je te flingue.

-oh on me l'a déjà dite celle là et personne n'a jamais rien fait !

Il sort tout de même une arme et la plaque contre ma tempe. Je me tait immédiatement.

-bien Aria.

-Rosa.

-non non je sais que tu est Aria Miller, la fille d'Alaric.

Oh putain de merde il savais.

-je vais te dire ce qui va se passer ma belle. Je vais t'emporter parce que ta tête est mise à prix. Je demande une rançon à ton père mais si tu me casse les couilles je te décapite sur place, pigée ?!

Des larmes dévalèrent mes joues.

-on va attendre sagement mon collègue donc ta gueule.

Je ne répond rien, je pleure juste. J'espère de tout cœur que ce soit un cauchemar. Que je me réveillerais et verrais mon frère.

L'homme en face de moi me pris fermement le bras en entendant des bruits de pas.

C'est certainement son fameux collègue.

Mais j'entend un coup de feux et le corps de mon ravisseur s'étale par terre.

En tournant la tête, Ezio rentre dans mon champs de vision énerver.

-fils de pute. Gémis mon ravisseur.

Ezio ne parle toujours pas mais il tire trois coups de feux consécutifs. Dans la tête de l'homme.

Le sang ce répand rapidement et quand un deuxième homme arrive vers nous Ezio lui tire une balle entre les deux yeux.

Deux morts.

Par ma faute ?

Oui par ma faute.

Je hurle en voyant les corps sans vie des deux hommes.

Mon corps fut pris de tremblement et l'air fut difficile à respirer.

J'entend Ezio me parler mais je n'arrive pas à comprendre ce qu'il dit, je suis bien trop focalisé sur l'homme en face de moi.

Le sang dégage une odeur immonde.

Plus je tremble , plus mes larmes redoublent. Et des sanglots sortent de ma bouche.

Je n'est jamais demander à voir ça.. jamais.

Je n'arrive plus à respirer.

On va mourir Aria ?

C'est certain.

Je vais crever.

Ezio rentre dans mon champ de vision me une nouvelle fois, coupant la vue sur le cadavre.

Ezio en voyant aucun réaction de ma part me pris le bras afin de m'éloigner des cadavres gisant sur le sol.

Une fois loin des deux morts j'arrive à articuler une seule phrase précise à Ezio:

-Ezio..je...j'ai..j'arrive..plus à respirer.

-Euh ok, Euh bella..écoute moi ok ?

Il s'empare ma main pour la placer sur son torse au niveau de son cœur.

Si d'habitude le contact physique m'écœure, là maintenant c'est le cadet de mes soucis.

-ok respire en même temps que moi Aria.. 1....2...

Quelque minutes plus tard j'étais redescendu en tension, ma respiration redeviens régulière et mes tremblements s'arrêtèrent.

En reprenant mes esprits je m'éloigne de lui en passant ma main sur mon visage encore humidifiée par les larmes.

Putain cela faisait une éternité que les crises d'angoisse c'étaient arrêter.

-Ça va ? Me demande Le Brun.

-à ton avis ?! Répondis-je sèchement

Il me regarde frustré de mon ton froid et je m'en veux intérieurement. Pour une fois il m'a aider.

-désolé, c'est juste que-

-C'est la première fois que tu vois des cadavres ?

-oui.

Il me lance un regard navré avant de me prendre la main et de m'emmener dans la voitures qui nous attendait encore sur le parking.

A l'intérieur Jayden nous attender encore.

-alors comment ça c'est pass-

Il se stoppe en voyant mon visage.

-putain mec ! T'avais promis d'être sympa avec elle !

Ezio ne lui lance même pas un regard son attention étais river sur moi. Il continue de me fixer tout en sortant une clope.

-je n'est rien fait, c'est les cadavres qu'ils l'ont mit dans cette état. Répondit-il finalement.

Ezio me lâche enfin du regard pour démarrer la voiture et je m'endors.

(...)

-tu pense qu'on doit la réveiller Ezio ?

-non, je vais la porter.

Je sent quelqu'un me soulever mais ma fatigue eu raison de moi ne me laissant pas le droit d'ouvrir les yeux.

-à demain Jayden.

C'était donc Ezio qui me portait.

J'ouvre enfin les yeux et Ezio avait eu le temps de me poser dans mon lit.

Ezio le faux gentil..

(...)

Je n'arrive pas à dormir, je n'arrive pas à rester seule dans cette pièce.

Alors je pris la plus stupide décision de ma vie en sortant de ma chambre pour aller toquer à la porte d'Ezio.

-quoi ? Fit sa voix à moitié endormis.

-Ezio j'ai une question.

-va dormir Aria il est 3h du mat putain.

-oui justement euh-

Je l'entend se lever et quelque seconde après il ouvre la porte.

Il porte seulement un bas de jogging noir laissant son torse nue.

-tu veux quoi ?

-je..j'arrive pas à dormir.

-et qu'est ce que j'y peut ?

Enflure.

-j'arrive pas à m'endormir seule alors je me demander si je pouvais exceptionnellement restais avec toi ?

-ahah.

-C'est pas une blague !

Son regard s'encre dans le miens et je le vis réfléchir.

-alors ?

-ok, mais tu bouge pas.

Attend quoi ? Il a accepter ?

Je lui sourie et pénètre à l'intérieur de sa chambre.

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