"Fuire , notre seule option"

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Ryūko : Carpé diem.

A peine ses mots prononcés, qu'elle se mit à courir dans les couloirs du grand manoir . Les jumeaux sur les talons , ils laissèrent les autres comprendre se qu'ils allaient faire . Bien que Ryūku n'était pas totalement sûr de se qui allait suivre , il suivit ses sœurs.

Dans le salon principal, c'était la confusion générale . Personne n'était totalement sûr de se qui allait suivre . Bien que Fuyumi ait une petite idée , elle se tu . Un débat commença entre la matriarche Kanjō et le patriarche Todoroki. Le sujet : Arrêter Ryūko ou la laisser partir et aviser ensuite . Il paraissait logique se qu'il fallait faire aux yeux des enfants Todoroki. Mais ils préfèrent se taire et laisser une chance aux enfants Kanjō de quitter se lieux.

Ryūku : Nous allons ...

Ryūko : Fuire , notre seule option.

Maintenant dans la chambre de l'aînée , les enfants préparaient un petit sac chacun . Les jumeaux avaient laissé quelques affaires leur appartenant dans la chambre de l'aînée , en prévoyant cette situation.

Ryūko était à peu près sûr que les adultes étaient maintenant à leur poursuite. Elle s'habilla de sa tenue confortable et mit son sac à dos sur ses épaules. Elle n'était pas sereine. Loin de la . Leur évasion n'était pas prévue pour sitôt. Elle ne savait même pas où ils iraient une fois qu'ils seraient partis . Elle avait agi dans la précipitation, en écoutant ses sentiments. Elle savait que c'était une mauvaise idée. 

Elle soupira , avant de regarder les jumeaux. Elle sourit tendrement et ils lui sourient chaleureusement . Aiko était impatiente et Ryūku inquiet. Pourtant , rien dans leurs gestes ne laissaient paraître quoique se soit. Ryūko inspira un bon coup , fermant les yeux . Avant d'expirer , en ouvrant les yeux. Son regard était déterminé. Elle avança vers la porte, mais avant qu'elle ne pose sa main sur la poignet, celle-ci se baisse. La porte s'ouvre, et la fratrie recule . Ils retiennent leurs souffles . Priant pour que se ne soit ni Enji , ni Aika . Ou encore Tora . Ils étaient donc là , figés sur place , à regarder la porte s'ouvrir .

Quand la porte fut suffisamment ouverte pour qui était de l'autre côté, les Kanjō soupirent de soulagement.

Akane : Venez , vite ! Je vous ai fait appeler une voiture !

Aiko : Sais tu où nous allons ?

Akane : J'ai appelé Madame Yaoyoruzu, je lui ai exposé la situation. Elle va vous accueillir avec son mari .

Ryūko : Yaoyoruzu ?

Akane : Oui , la famille de Momo .

L'adolescente baissa la tête , les poings serrés. Son corps était tendu alors qu'elle culpabiliser . Elle avait laissé Momo ,après des années d'amitié ,à cause de sa mère.  Pourquoi lui avoir obéit ? Il aurait suffit de mentir... Mais se jour là , Ryūko ne s'en était pas sentie capable. Pas après avoir appris qu'elle allait rencontrer son fiancé.

Aiko : Ryūko... Viens . Vous en parlerez , je suis sûr qu'elle te pardonnera si elle t'en veux .

En entendant la voix de sa sœur, Ryūko s'était quelque peu détendue. Elle avait secoué la tête , voulant se changer les idées . Se n'était pas le moment.

Ryūko : On te suit , Akane .

La servante lui sourit et ils se mirent en route . Leurs pieds tapant avec rapidité sur le carrelage blanc. À chaque pas , le stress de se faire trouver monta . Mais ils en firent tous abstraction. Ils ne pouvaient pas y penser. Ils devaient continuer, sortir d'ici . C'était leur seul but . Leur objectif.

Les pensées de Ryūko tournoyaient dans sa tête . Elle avait beau vouloir les ignorer, tout les pires scénarios passés dans son esprit. Le stress, la peur montaient en flèche, comme toujours.

Enfin , ils arrivèrent dehors . Ils étaient dans l'allée principale, la voiture était juste devant. Les jumeaux sprintèrent , Akane accéléra . Mais une voix arrêta Ryūko. Ce n'était pas sa mère . Ce n'était pas Enji . C'était un majordome et Fuyumi.

Majordome: Mademoiselle ! Tenais , c'est pour vous . Vous l'aviez oublié .

Il lui tendit une peluche. Un ours blanc pour être précis. Ryūko la pris et la regarda . C'était un cadeau de sa mère pour son seul anniversaire où elle avait été gentille . Celui de ses 4 ans . Une larme coula le long de joue de Ryūko a se souvenir. Voir sa mère sourire, fière d'elle . Voir Aika l'aimait... Juste l'aimait. Sans , encore, d'arrière pensé. À peine Ryūko avait développé ses alters , que tout était fini . Aika était devenu se qu'elle était aujourd'hui.

Ryūko essuya la larme et se tourna vers Fuyumi qui lui tendait un papier jaune , avec quelques chiffres inscrit. L'adolescente le prit et comprit vite que c'était un numéro de téléphone.

Fuyumi : Si tu en as besoin, appelle moi !

Elle lui sourit gentillement , sourire que la Kanjō rendit . Puis elle se retourna et commença à partir vers la voiture.
Une fois dedans , elle fit un dernier signe à la Todoroki et au majordome
.Elle posa ses yeux bleu pâle sur le manoir une toute dernière fois , avant qu'Akane ne démarre.

Les trois Kanjō se retournèrent, alors que le manoir était maintenant dans le dos de la voiture. Ils regardèrent le lieu de leur enfance s'éloignaient d'eux , sans rien pouvoir faire . Ils aimaient leur parents, malgré tout , et tout quitter ainsi les déchiré. Ils auraient préféré rester mais ce n'était plus possible. Cela faisait des mois que Ryūko essayait de préparer une fugue. Mais jamais elle n'aurait imaginé que ça  ferait si mal .

Ils se retournèrent vers l'avant en même temps , comme étant un seul homme. Leurs visages s'affichaient que tristesse. C'était bien loin de se qu'ils auraient souhaité. Ryūko sera la peluche ours contre elle , et regarda la numéro. Elle sortit son téléphone et entra le numéro.

Ryūko :
Salut , c'est  Ryūko.

Fuyumi :
Ryūko ! Tu l'as déjà enregistré ?

Ryūko :
Oui

Fuyumi :
Je dois te laisser, il y a mon père .

Ryūko :
D'accord, à plus tard alors .

Elle sourit en voyant la conversation. C'était court , mais au moins , maintenant, elle avait une confidente . Elle avait entièrement confiance en Fuyumi. Malgré qu'elles ne se connaissent que depuis deux jours . Mais quelque chose lui disait qu'elle pouvait lui faire confiance. Certainement son instinct.

Ryūko soupira , tournant la tête vers les jumeaux. Ils s'étaient, déjà , endormis l'un sur l'autre. La grande sœur souria , attendri  .  Puis elle retourna la tête vers le paysage. Dans sourire nostalgique elle dit :

Ryūko : Si j'attrape celui qui a écrit mon destin , je lui éclate la tête à coup de pelle*  ...

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Salut !

* : La phrase exacte que j'ai trouvé c'est : "On dit que le destin est écrit. Si j'attrape celui qui à écrit le mien , je lui éclate la gueule à coût de pelle " .

J'aime bien la phrase .

Bon ! Chapitre plus court mais ...

Il était bien ?

Que pensez-vous de Ryūko ?

Akane ?

Et les jumeaux ?

Sans oublier Fuyumi ?

Vous allez bien ?

Bonne journée/soirée et Plus Ultra !

Quand deux timides se rencontrent. (Tamaki Amajiki X Oc )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant