Émotion (Child Reader x SCP-049)

Chapitre XXIII

Pov SCP-035 (Mask) :

                Et oui, mon nouveau partenaire n'est d'autre que le Dr. Hamm, le directeur du Site. Vous allez certainement me demander pourquoi est-ce que je fais équipe avec lui ? Eh bien, comme je l'ai dit dans le dernier chapitre, nous avons un objectif en commun : faire en sorte que cette maudite gamine et MON oiseau ne se revoit plus jamais.

                Si vous ne m'avez pas suspecté ne serait qu'une seconde, c'est tout à fait normal. Étant un masque de théâtre existant depuis l'antiquité, cela fait de moi un excellent acteur, le meilleur même. Laissez-moi vous expliquer tout ce qui s'est réellement passé durant notre petite excursion.

                Le Dr. Hamm est venu me voir avec un Classe-D dans ma cellule quelques temps après que l'alarme ai sonné. C'est lui qui m'a annoncé le fait que SCP-6144-1 était en vie sous ordre de ses supérieurs malgré ce qui s'est passé le jour de sa naissance. Il m'a aussi avoué toute la haine qu'il ressent envers elle et ses projets d'avenir pour cette sale gosse. Macabre bien évidemment. Puis il m'avoua le fait qu'elle est en ce moment même avec SCP-049... Cette idée ne me plaisait guère.

                Si vous ne comprenez pas, alors laissez-moi vous expliquer. Je n'ai JAMAIS aimé, ou ne serait-ce appréciait, SCP-6144. Je n'ai jamais pu la supportée. Pourquoi ? Parce qu'elle faisait du charme à SCP-049. Oui, je l'ai toujours aimé, et je l'aimerais toujours. Il est à moi et à personne d'autre. Cependant, cette SCP contrôlait très bien ses émotions et je n'ai jamais pu l'a manipulé. En réalité, on ne se parlait même pas, enfin, moi si mais dans un monologue. D'ailleurs, elle non plus ne m'aimait pas vraiment. Quand elle est morte, j'étais si heureux. Lorsque Hamm lui avait pris l'enfant, je pensais qu'il allait la tuer et ainsi l'oiseau serait tout à moi. Le plan était parfait : sa dépression que je guéri en sortant avec lui, tout était parfait. Le fait qu'il est rompu me fit très mal, mais je gardais espoir.

                Vous comprenez donc que savoir que l'enfant était toujours en vie et qu'en plus elle était avec MON oiseau me mit hors de moi. J'avais peur de le perdre. Alors oui, j'ai accepté de faire équipe avec Hamm. Du moment que j'avais l'oiseau pour moi seul, je me fichais bien de rester dans une cellule pour toujours.

                Nous avions donc convenu qu'aucun scientifique ne soit dans les couloirs pour me permettre de posséder uniquement des gardes pour que nous puissions communiquer avec les talkies walkies. Il me donna jusqu'à la sortie pour tuer (O/n) seul, sinon ce serait le plan final. Oui, il se contrefichais de la savoir morte. Il m'a dit qu'il ferait passer ça pour un accident à ses supérieurs. On se serra la main et il me laissa seul. Il ne me restait plus qu'à les attendre.

                Au moment où je sentis leur présence près de l'ascenseur non loin de ma cellule, je me mis en marche si l'on veut dire. J'ai hypnotisé (O/n) pour appâter l'oiseau. J'ai fait exprès de ne pas la tuer, bien que l'envie ne me manquât pas, pour pouvoir intégrer leur petit groupe. Mon objectif était de me rapprocher de cette gamine pour mieux la tuer, ou la trahir. J'ai donc fait semblant de ne pas l'avoir reconnu, bien qu'elle ressemble trait pour trait à sa mère, pour pouvoir entrer dans mon rôle d'ignare compatissant. J'espérais juste que l'oiseau ne se pose pas trop de questions.

                Ainsi, lorsque l'oiseau me raconta les violences que la gamine subissait, je n'étais pas choqué, mais je fis semblant de l'être alors qu'en réalité j'étais enjoué. Mais comme je le craignais, ils avaient noué un lien très puissant entre eux, vu les mots de l'oiseau : « Il a essayé d'emmener (O/n) loin de moi. » Ces mots m'ont fait l'effet d'un électrochoc. Entendre ces mots de sa bouche était comme si notre relation n'avait jamais existé, que son monde ne tournait qu'autour de cette sale gamine.