Chapitre XVII

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Ta pov

À peine endormi, je me suis fait réveiller par... quatre agents de la Fondation.

« Ici la section D9, nous venons de capturer SCP-6144-1 dans le secteur K11. Aucune trace de SCP-049 et SCP-035. »

Pendant qu'il parlait dans sa petite boîte, l'un des agents m'attrapait par le poignet pour me lever. J'essayais de me débattre, en vain. J'étais trop fatiguée et mal en point après l'épreuve de Papy. Je m'en étais sortie, mais à quel prix ? À moins qu'il ne l'ait fait exprès... Je n'en savais rien et je n'étais pas en état de réfléchir.

Nous sommes sortis de la salle et avons commencé à marcher. Je dis ça, mais je boitais plus qu'autre chose. Les agents m'entouraient de toute part. Ils n'avaient vraiment pas envie que je m'échappe. Sauf que moi, je n'avais que ça en tête.

« Où devons-nous l'emmener ? »

« Directement dans sa cellule. Puis, nous la surveillerons à tour de rôle deux par deux, jusqu'à nouvel ordre. »

Ils discutaient entre eux, mais je n'y prêtais pas attention. Je cherchais plutôt un moyen de m'échapper plus qu'autre chose. Mais...

« Le Dr. Hamm m'a demandé de l'appeler lorsque nous y serons. »

Je me suis arrêtée sur place pétrifier de peur. Le... Dr. Hamm. Mon corps tremblait tellement. Toute ces séances de torture. Toutes ces insultes. Tous ces coups. Tout... Tout m'était revenu en mémoire d'un coup.

Depuis le début de cette brèche, j'ai rencontré des SCP aussi terrifiant les uns que les autres. J'étais paniquée quand « la statue » me parlait avant que je ne me vide. J'étais terrifiée lorsque Mask m'avait hypnotisé et obligé de battre contre Doc. J'étais horrifiée la première fois que j'ai vu Papy. Pourtant... La personne qui m'effrayait le plus... était un humain... sans capacités.

Sans m'en rendre compte, je pleurais. Je pleurais de peur. L'agent derrière moi me poussa dans le dos pour me faire avancer. Au lieu de ça, je suis tombée au sol, revenant à la réalité. L'agent à ma gauche me releva par le poignet violemment. Et nous reprîmes la marche.

Je savais que je marchais vers ma fin. Il m'avait prévenue. Si jamais je revoyais un autre SCP, je risquais de mourir. J'allais mourir alors que je venais à peine d'échapper à Papy. Ma respiration était irrégulière. Je n'arrivais pas à me calmer. Je ralentissais sans m'en rendre compte.

« Mais tu vas avancer sale mioche ! » me dit-il en me repoussant dans le dos.

Je profitai de l'élan vers l'avant pour me baisser et me retourner en courant. Je dépassai l'agent de derrière très facilement grâce à ma petite taille. Mon corps bougeait tout seul. Je ne faisais plus attention à mes blessures et je n'étais plus fatiguée. Je ressentais la même chaleur que dans le labyrinthe avec Papy.

J'entendis un bruit très fort derrière moi et immédiatement après je ressentis une vive douleur dans la jambe gauche. Je tombai au sol ventre à terre et les agents me rattrapèrent. L'un d'eux mis mes mains dans mon dos. Un autre s'avançait devant moi et s'assied en grenouille.

« Alors comme ça on veut s'enfuir ? Qu'est-ce qu'il y a ? Tu ne veux pas rester avec nous, en sécurité ? Tu ne veux pas revoir le Dr. Hamm ? Tu sais, il s'est fait beaucoup de souci pour toi. Il était très inquiet quand il a appris que tu étais en compagnie des SCP-049 et 035. Des SCP très dangereux qui plus est. »

Je pouvais imaginer son grand sourire sous son casque dans le son de sa voix. Le Dr. Hamm s'inquiétait pour moi... Ce n'était pas pensable, pas avec ce qu'il me faisait subir. Et je ne supportais pas qu'il parle de Doc et Mask de cette manière. Oui, ils étaient dangereux, mais uniquement pour vous. Eux au moins ils me protégeaient vraiment. Je sentais une nouvelle émotion jaillir de moi. Je serrais mes points et les dents. Mes sourcils étaient froncés et je respirais doucement mais très bruyamment. Je ne savais pas ce que je ressentais, mais c'était certainement une émotion négative. Je levais les yeux vers l'homme devant moi.

« JE T'INTERDIS DE PARLER D'EUX DE CETTE FAÇON... Tu ne les connais pas. S'ils sont si dangereux que ça, alors comment se fait-il que je sois toujours en vie selon vous ? »

« BAISSE D'UN TON, SALE SCP ! »

Il me plaqua la tête contre le sol. Je ne pouvais toujours pas bouger. Je saignais du nez. Ça faisait mal, mais pas autant que je le pensais. Cette émotion devait peut-être atténuer la douleur car même ma jambe me faisait moins mal. L'agent m'empoigna par les cheveux pour que je le regarde droit dans les yeux.

« Je pense que tu as besoin d'une petite correction, jeune fille. »

Il lâcha mes cheveux et passa derrière moi. Il prit mon bras droit et le tendit de tout son long. Un autre agent qui était resté en retrait le maintenait en écrasant ma main avec son pied. L'agent se plaça derrière mon bras et me regardait. C'est à ce moment que j'ai compris ses intentions et ma peur revint d'un coup.

Il leva sa jambe et écrasa mon avant-bras violemment. La douleur était insupportable. Je hurlais de douleur alors que l'agent écrasait mon bras encore et encore. Je ne pouvais pas me débattre. Mon corps refusait de m'obéir. Je pouvais entendre leurs rires dissimilaient par mes cris.

Puis l'agent au-dessus de moi relâcha un peu son emprise. L'autre avait arrêté de m'écraser le bras lorsqu'un hurlement très bruyant retentit.

J'étais très faible, mais j'entendais les agents crier de peur alors que les sons étaient atténués. Je sentais un liquide chaud giclait sur mon corps. Ma vision était trouble. La seule chose que je voyais était mon bras déformé. Du sang coulait de ce dernier. J'avais l'impression que le temps c'était arrêté. Mais j'étais apaisée, calme et heureuse que cette torture ai pris fin. Les cris des agents s'étaient arrêtés pour laisser place à des pleurs. Je ne savais pas ce qu'il se passait. Je ne comprenais rien. J'allais m'évanouir. La dernière chose que je sentis, était des sortes de longs doigts me caressait le corps doucement.


Pov SCP-049 (Doc)

Le masque et moi marchions depuis des heures, voir des jours, sans rien trouver. À part des agents, que je guérissais ou donnais au masque quand il en avait besoin. Cela me permis de reconstituer une nouvelle armée de guéris que je lâchai dans la nature dans l'espoir que l'un d'eux la retrouve. Mais (O/n) restait introuvable. J'étais inquiet mais restais déterminé.

« Au fait l'oiseau, as-tu raconté à ma princesse ce qui s'est passé le jour où elle est née ? » me demanda le masque.

« Non, pas vraiment. Pourquoi cette question ? »

« Pour savoir. Et tu comptes le lui dire ? »

« Je... Je n'en sais trop rien... Je ne sais pas si c'est le bon moment. D'ailleurs, en y repensant, il est étrange qu'elle ne me l'ait jamais demandé. Elle qui est si curieuse. »

« Tu devrais. Elle a le droit de le savoir. Il s'agit tout de même de sa mère. »

« C'est vrai... Et pourquoi tu ne lui raconte pas, toi ? Tu y étais ce jour-là toi aussi. »

« Parce que je ne la connais pas aussi bien que toi. Et surtout parce qu'il semblerait que vous ayez développés un lien spécial entre vous. »

« ... Peut-être. »

Je ne savais pas si je devais lui raconter. Une chose à la fois, la priorité était de la retrouver. Je réfléchirais plus tard.

Au détour du prochain couloir, une scène horrible ce présenta devant nous. Les corps de quatre agents étaient éparpillés dans le couloir. Il y avait une grande quantité de sang frais. Un homme ordinaire aurait été traumatisé par un tel spectacle.

Seul un SCP aurait pu faire un tel carnage. J'ignorais qui, mais une chose était sûre, je n'avais aucunement l'envie de croiser son chemin.

Émotion (Child Reader x SCP-049)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant