Ep 08.

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Ep 08

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Ep 08.



ASSIMA.

J'ai plus de force pour pleurer. J'ai tellement mal à la tête, moi qui pensait qu'en quittant l'orphelinat j'allais enfin pouvoir vivre ma vie. Franchement à cet instant je me sent juste trop conne. J'ai envie de me niquer.

Je m'étais dit que plus jamais j'allais avoir espoirs en quelqu'un, seulement en Allah. Et moi même. J'étais tellement heureuse qu'une famille veuillent de moi, comme si je valais rien et que c'était un exploit. J'aurai jamais dû accepter, j'aurai dû quitter l'orphelinat depuis mes 18ans et me débrouiller par moi même. C'était mon plan après avoir suffisamment économisé, mais au fond de moi je voulais tellement avoir une famille, des frères et sœurs.

Je n'ai même plus mes économies, plus mes papiers d'identité. Il m'a tout pris. Je ne m'en veux pas pour ça, j'avais pas d'autre choix que de lui passer, il a dit qu'il m'ouvrirai un compte bancaire. Il voulait seulement me bloquer enfaite.

Mais je vaux plus que ça, et puis finalement j'ai ma famille, mes parents, ils sont dans mon coeur.
Puis ces deux hommes, soit disant protection des personnes en danger, je ne leur fait pas du tout confiance mais je ne peux pas sortir pour l'instant. J'attendrais les deux jours.

Quand j'y repense je me dit que c'était évident. La maison était complètement abandonné, les rues étaient désertes. Le monsieur du grec qui m'a dit de faire attention, j'espère qu'il va bien. Je ne comprend pas pourquoi Riyad a fait ça, je ne connais personne. Il a dû avoir plusieurs victimes, je dit victimes parce qu'il m'aurait tuer. Son regard, son agressivité, c'est un monstre.

J'ouvre le plat, c'était du riz avec une sauce au poulet, je crois que c'est un plat thaï. J'en ai jamais manger et je mourrai de faim. J'ai l'impression que ça fait une éternité que je n'ai pas manger quelque chose d'aussi bon.

Je n'ai pas de téléphone, pas d'horloge, je remet le tout dans le sac en plastique et je vais faire mes ablutions. Je n'ai pas le sens de la Qibla mais je doit prier.

Puis pendant 2 jours, je n'ai fait que dormir, j'ai manger quelques amandes et des yaourts.








Omniscient.

Les deux hommes viennent de récupéré les papiers d'identité d'Assima. Ils ont déclaré le vol du passeport et de sa carte d'identité. Et ont pu les refaire grâce à leur contact.

L'un d'eux prend un sac contenant quelques vêtements, et un plat. L'homme au yeux vert reçois un appel, et s'en va. L'homme noir, prend sa voiture et va à l'appartement.

Inconnu au Bataillon. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant