Anges et Démons : La Vengeance

Episode 13- Etat d'alerte

Les ambitions de ma mère coulaient dans mes veines, voilà maintenant 21 ans que les miens ont perdu leur liberté.

Je m'en voulais désormais de les avoir abandonné si lâchement. J'étais leur princesse, j'aurai du trouver une solution plus tôt.

Aveuglé dans ma haine envers Livius, je ne me suis pas rendu compte que me lier avec mon ennemi, me permettais d'obtenir ce que je voulais.

Mon ennemi ?
Est-il vraiment mon ennemi ?

Jusque là, la colère faisait que je n'en doutais pas. Mais desormais que je connais des bris de son histoire, je me rendais compte que son égoïsme et ses caprices m'avaient permi de ne pas finir esclave. Sa protection démesurée envers moi, n'était peut-être que pour me sécuriser d'un véritable ennemi ?

Je vacille dans les couloirs après tout les chocs que je venais d'encaisser.

Livius accoura avec moi. Sans doute m'avait il entendu m'appuyer contre le mur.

Il me prit dans ses bras.

<< - Stella ?
- Débarrassons nous de l'ancien roi du Paradis...
- Ton père ?
- C'est seulement un traite envers sa famille, son peuple et nous.
- Cette autoritaire me ravit mais je ne comprend pas que l'initiative vienne de toi, Stella. >>

Je me mordis la lèvre. Il fallait lui dire.

Le lendemain, le réveil fût dur après une longue nuit a discuter, a nous disputer aussi.

Livius s'était levé encore plus tôt, se plongeant dans son travail, vexé.

Je venais de lui avouer les manigances de mon père et les miennes...

Maintenant que le bébé grandissait dans mon ventre, j'étais un peu plus apaisée.
Il est vrai que mes enfants m'ont permi de traverser ses années difficiles.
Ce petit bébé allait encore une fois énormément m'apporter.
J'étais simplement pétrifiée par l'accouchement au vu des deux précédents.

Une pensée vient alors pour mon tout premier bébé. Gabriel. Il aurait 21 ans aujourd'hui. Serait-il aussi grand que Brutus ? Aurait-il les traits d Arthur ?

Une boule se créa dans mon estomac...
Et si je l'avais gardé près de moi, aurait il été épargné par la maladie ?

Durant la journée, mon père fût enfermé dans une cellule du sous sol. Il était traité comme un miséreux et c'est seulement ce qu'il méritait.

Livius s'occupait sûrement de faire paraître sa condamnation dans les journaux a cet instant.

Me sentirais-je vengé ?

Je me ressaisi et me dirige vers ma commode pour y attraper un crayon et un carnet joliment décoré afin de commencer les notes de mes plans pour le royaume.

Il n'était question que de peu de temps avant que Livius ne me permette de me mêler a la politique. Autant commencer à mettre sur papiers mes ambitions.

Je passais l'après midi dans ma bibliothèque royale pour parfaire mes recherches. Lorsque soudainement, un affolement général se fit entendre depuis les couloirs.

Je me cachais entre 2 rangées de livres. Et essayait d'entendre ou apercevoir quelque chose pour comprendre.

Le palais des Enfers, si impénétrable, semblait en état d'alerte.
En Danger ?