Episode 14 - Les femmes

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Soudainement, on me saisit le poignet et je me retrouvais contre le torse de Livius.

Ses yeux de serpent étaient en alerte.

<< - Que se passe t-il ?>>

Il mit fermement sa main contre ma bouche pour me faire peut. Une main légèrement tremblante.

<< - Ils sont venus te chercher>> me chuchote t il

Je ne pu lui demander qui, qu un groupe anarchique entra dans la bibliothèque en enfonçant la porte.

Je retiens ma respiration.
Livius me serra encore un peu plus contre lui.

<< - Tiens toi prête...>>

Soudainement, il courru jusqu'à une fenêtre et fonça dedans, l'épaule en premier, en me protégeant, brisant le verre.

Nous entamions une chute libre et déployons nos ailes.
Il me prend la main et nous fuyons. Sans savoir ou aller, mais au plus loin.

Mes yeux n'urent à peine le temps d identifier le groupe d'envahisseurs.
Il y avait plusieurs espèces dans ce groupe fou de rage.

Heureusement ils ne s'en prenaient qu'au palais, le village semblait paisible.
Les habitants étaient cachés chez eux, parfois quelques têtes sortaient des fenêtres pour espérer apercevoir ce qu'il se passait au château.

La nuit était tombée. Il commençait a faire froid dans cette dense forêt.

Nous attentions l'arrivée des Jumeaux qui devaient m'escorter jusqu'en lieu sur. Livius repartirait au château lorsque les renforts arriveront.
Les Enfers ont été assiégé par un groupe de bandits universels.

Ils y avaient dans cet organisation là, des démons rebels, des anges évadés de leur situation d'esclave, des hommes du soleil venus chercher la vengeance de leur prince Arthur, des fées, des elfes, des chimères...

Les Enfers ont été prit par surprise, mais nul doute qu'ils reprendront les rennes d'ici quelques jours.

Livius m'avait expliqué qu'ils étaient a ma cherche. Leurs intensions étaient un peu vague.

Ils ne semblaient pourtant ne pas s intéresser aux enfants et cela me rassurais.

Les jumeaux arrivent. Ces garçons frivoles à qui ont a épargné toute responsabilité en leur accordant les joies de leur statut avaient l'air sérieux.

C'etait la première fois que je les voyais ainsi, et ça ne leur allait pas.
Je compris maintenant que Livius avaient vraiment les epaules pour devenir le futur roi des Enfers.

J'esperais que les miennes seraient suffisamment fortes pour le rôle de reine auquel je prétends.

" - Mes frères, je vous confie ce que j'ai de plus précieux.

- Livius, nous savons ce que nous avons a faire. "

Livius m'embrassa. Et nous nous séparons ainsi.

Il parti rejoindre une armé prête a défendre notre château. Peut-être que sur ce champs de batail original, il trouvera notre fils.

Voilà 5 jours que je suis terrée dans une résidence secondaire inconnue, de la famille royale. Je passais mes journées en compagnie de ma belle mère, sa majesté la reine.

Les Jumeaux avaient perdu de leur soudaine responsabilité et allaient a droite et a gauche, profiter de la joie des femmes de la region.

Ito maintenait les relations politiques pour son père, qui combattait a l'aide de ses soldats, au côté de Livius et Brutus.

C'était superbe de retrouver 3 générations se soutenir pour leur empire.

Mais personnellement je me sentais tellement inutile, cachée ici.

Mon bébé donnait désormais des coups a l'intérieur de mon ventre, avait-il envie de se battre aussi?

Je regardais le quotidien de ma belle mère. Ito nous permettait de maintenir une vie presque tout aussi confortable ici.

Elle n'avait rien de plus a faire que moi même. Nous instruire un peu, maintenir des relations avec les nobles familles des Enfers, se préoccuper de soi, se distraire, attendre les nouvelles de notre mari.

Pourquoi les femmes ne pouvaient - elles pas prendre une place un peu plus importante ?

Je m'inquiétais de ne me reveiller qu'à l'âge de 36 ans, mais cette vieille reine ne le fera sans doute jamais.

Et quel pouvoir aurais-je eu si j'étais restée dans le destin tracé de mon père ?

Peut-être encore moins.

Ito toqua a la porte et entra tranquillement pour m'apporter le journal que je lisais attentivement chaque matin.

Je me portais ensuite volontaire à retranscrire les informations importantes.

Je saisi le papier dans les mains et m'installa confortablement dans le fauteuil.

Mes yeux parcouraient les lignes quand soudainement :

" - C'est pas vrai ?! "

Mon cri fut sursauter la reine et son fils se retourna rapidement alors qu'il emboitait le pas pour repartir.

Ils me regardaient avec des yeux interrogateurs.

Anges et Démons : La VengeanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant