JOUER

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Je l'attends depuis une heure contre sa caisse, et le temps me parait long très long. J'ai finis par répondre à Francesca, en lui disant que je ne me sentait pas trop bien que j'avais surement bu trop d'alcool. Elle n'a pas poser plus de question, elle m'a simplement répondu un simple OK. Je suis sure qu'au fond d'elle, elle m'en veut de l'avoir abandonner alors que je lui avais dit oui.

Mon esprit est totalement ailleurs, l'alcool commence à se dissiper, alors l'angoisse monte, et je me rend réellement compte de ce qui est entrain de ce passe.

Je suis devenu la chienne de Lissandro. J'ai passer deux ans à tout faire pour échapper à toute cette misère pour qu'en une soirée tout tombe à l'eau. Je me demande quand ce sentiment de culpabilité va disparaitre car il commence à peser fort sur mes épaules.

Tiens tiens te revoilà à la case départ.

Je la sens à coté de moi. Je refuse de la regarder. Je refuse de tomber dans son piège.

Après Constantin, te voila la chienne de Lissandro, c'est qu'au fond tu dois apprécier être une sous merde pas vrai ?

Mon coeur bat de plus en plus vite, mon reflet me fixe intensément. Elle a gagner j'ai finis par la regarder et son sourire mesquin me donne envie de vomir mes propres pensées. Elle me tue à petit feu, elles m''enterrent un peu plus à chaque minute qui passe.

- Toi et moi on a rien en commun alors laisse moi tranquille.

Ses yeux se plissent comme si elle me mettais au défis de lui prouver.

- Tu te répètes monte on rentre.

Mon coeur à faillit louper un battement quand je constate que Lissandro est en face de moi, je contourne la voiture et m'installe coté passager sans rien dire. Qu'est ce que je pourrais dire après tout ? Peut tu me rendre ma liberté s'il te plait ? Peut tu me laisser vivre ? Peut tu effacer Sarah de ta mémoire ?

Son démarrage était brutal je le vois passer les vitesse à toute vitesse. Je vois le compteur s'approcher rapidement des 100km/h. Une petite partie de mon cerveaux espère que l'ont fasse un accident et qu'aucun de nous deux en ressortent vivants, mais vu c'est mouvement fluide je vois très bien que cela n'est pas près d'arriver. Les rues sont calmes, déserte sans vie.

Alors j'attend, j'attend patiemment que la mort vienne me prendre, le paysage défile à toute vitesse sous mes yeux. Je n'ai pas le temps d'admirer ce qui s'offre à moi tellement il va vite.

Un pincement au coeur se fait ressentir.

- Demain soir, tu devras être prête pour 20 heure Celeste t'aidera à te préparer.

Un simple ok s'échappe de mes lèvres. Je ne peux m'empêcher de le fixer par moment, il est tellement fermer qu'il à l'air irréel. J'ai l'impression que sa mâchoire est contracté du matin au soir, qu'il se retiens d'exploser, le seul moment ou il n'est pas si irréaliste c'est quand il crache sa haine. On m'a appris à analyser les gens, à déchiffrer leur posture, leur comportement, mais avec lui j'ai l'impression qu'être à coté de moi lui brule de la tête au pied comme si il avait une rancune envers moi comme si je lui devais quelque chose comme si cette proximité pouvait le détruire à tout moment.

- Garda altrove. (Regarde ailleurs.)

Je n'avais pas remarquer, que cela fessait si longtemps que je le fixer, alors j'ai vite détourner le regard comme si rien ne s'était passer, car c'est ce que je fais de mieux, toujours ignorer le problème.

Ma tête se cale contre la vitre et je patiente jusqu'à destination.

Un coup de Klaxon me réveille brusquement, pendant une minute j'oublie totalement qui je suis et ce que je fais la. Mais sa porte qui claque me ramène bien vite sur terre.

VIOLET ET NOIR (en réécriture) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant