ET SI...

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- Qui est présent ?

Rompais-je le silence en lui chuchotant à l'oreille.

On est installé dans le salon, Lissandro sur le fauteuil et moi sur l'accoudoir.

Il y a beaucoup trop de monde dans cette pièce.

- Ma sœur, mes cousins, mes parents, des associés et... ta mère doit encore arriver Ezio est parti la chercher.

Woah.

Ça fait un paquet de personne.

Et une personne en particulier me stress plus que les autres.

Je vous laisse deviner qui...

- Bien.

Je n'ai aucune idée de pourquoi ni comment mais je peux ressentir son stress d'ici. Pourtant rien ne montre qu'il est angoissé.

Absolument rien.

Et justement je suis presque sure que c'est ça qui le trahis.

Son assurance.

La même assurance que la première fois que je l'ai vue.

Il observe la pièce et chaque visage sans aucune gêne, alors que moi je fais tout le contraire de lui j'ignore chaque regard qui se pose sur moi.

- Tu n'as pas besoin de lui parler si tu n'en n'as pas envie Ivanna. Personne ne t'oblige mais sache que-

Comment arrive t'il à lire autant en moi ?

- Je t'assure que ça va. Arrête de te préoccuper de moi, concentre-toi sur toi et non sur moi.

J'affiche un sourire pour rendre mon propos plus convaincant.

Je sais qu'il essaie de ce concentrer sur moi pour éviter de penser à lui, mais ce n'est pas la bonne solution.

- Les conseilles que tu me donnes essaye de les appliquer sur toi.

Il sourit et c'est tout ce que je voulais voir.

Quelqu'un frappe à la porte, je me redresse et ignore mes battements de cœur. Inconsciemment je me rapproche de cette porte. Si je disais que je n'avais pas hâte de la rencontrer maintenant je mentirais. Plusieurs personnes me bouche la vue. Je sais que la porte c'est refermer, j'ai la sensation d'être une enfant qui va pas tarder à voir le père Noël pour la première fois. La foule commence à se disperser. Je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir que Lissandro est derrière moi, et le seul fait qu'il soit présent avec moi. Actuellement accentue ce que je ressens pour lui.

- Tu es très belle.

Je souris à Ezio pour le remercier. Lorsqu'il se décale. J'ai l'impression de manquer d'air, de me faire écraser par un camion, il y a tellement de sensations qui se déferlent en moi que je sens Lissandro me prendre les mains et inconsciemment mes mains, c'était mise à trembler. et comme toujours, cet état de stress Lissandro arrive à me le faire oublier. Elle a les mêmes yeux bleus que Yelena, les mêmes cheveux noir, que nous. Son visage est cependant plus bouffi que le nôtre. Et la femme qui est devant moi a un charme monstrueux. Et c'est immédiat comme je remarque la ressemblance avec Ezio, tout comme je remarque la ressemblance avec nous.

- Ivanna... je je suis tellement-

Je me précipite sur elle et mes bras s'enroule autour de son cou. Mes larmes coulent sans que je puisse les contrôler. Et je sais qu'elle aussi.

- Il m'avait dit que vous étiez morte, il m'a montré ses photos et je l'ai bêtement cru, je donnerais tout pour retourner en arrière et te sauver je suis tellement désolée. Je suis tellement navré de ce que vous avez subi je t'en prie pardonne-moi s'il te plaît pitié.

VIOLET ET NOIR (en réécriture) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant