MY SON

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LISSANDRO

Mes mains sont tendu.

Mes jambes sont tendu.

Mon corps est tendu.

Et je ne parle pas de mes pensées qui se répète en boucle depuis 12 heure.

J'en viens à regretter d'avoir pris cette décision.

Rien ne justifie mon comportement.

Rien ne justifie mes actes.

Je me devais pour moi même de revenir ici. J'ai besoin de faire la paix avec cet endroit. Avec cette famille. Elle m'a briser. Je me suis éloigner de tout le monde à cause de ses actes. J'ai payer dans le silence pour quelque chose que je n'avais pas commis. Mais qu'elle a commis et que j'ai subis.

Mais ma haine elle, je sais pas si elle partira un jour. J'aimerais croire que tout finis par s'estomper.

Mais voila maintenant plus de 5 ans que j'ai quitter cet enfer et je suis toujours autant troubler par ses actes.

Je suis partie seul. Ezio, Celeste, Lino et Ivanna on pris l'autre voiture.

Je voulais être seul. Je voulais me préparer à l'ouragan qui va s'écraser sur moi d'ici quelque minute. J'observe cette maison en bois entourer par les arbres. Je finis par sortir de cette voiture. Mes mains tremblent. Et pour une fois, je sens que je peux m'écrouler à n'importe quel moment.

Tellement de non dit dans cette famille.

Et c'est en parti ma faute.

Peut être que si j'aurais ouvert ma bouche plutôt. Peut être que...

Le froid me ramène sur terre.

Trois jours.

Trois petit jours pour avancer.

La porte de la maison s'ouvre. Je reconnais immédiatement Ivanna. Et putain que j'ai envie de sourire maintenant. Elle descend le perron pour me rejoindre.

- Ils pensaient que tu t'était perdu.

Je souris à cette remarque.

- J'aurais préféré ma jolie.

Ses bras s'enroulent autour de mes hanches, je suis surpris mais je ne la repousse pas.

- Tu l'as rencontré ?

Ses yeux plongent en moi. Et je peux y lire de la tristesse. Mais je ne veux pas qu'elle soit triste pour moi.

- Ce qui est le plus déroutant dans cette histoire. C'est qu'elle à l'air de vivre parfaitement bien. Elle m'a prise dans ses bras comme une mere devrait le faire. Mais au fond j'ai vu sur son visage ce que l'alcool lui avait fait, une souffrance était lisible dans ses yeux. Et quand Lino lui a dit que tu aurais surement un peu de retard. Son sourire a faner. Et j'étais triste au début, alors j'ai détourner le regard de tes parents. Mais j'ai... je me suis souvenu de tes mots. Et il n' y avait place que pour le dégout et la haine. Et je m'en veux d'avoir voulu compatir avec sa douleur. Personne ne devrait infliger ce qu'ils t'ont infliger Lisso.

Sa tête s'est poser sur mon torse.

Ses mots tournent dans mon esprit. Mais je répondrais rien. Je ne serais même pas quoi dire.

- On rentre ?

Me souffle t'elle.

- Oui. On rentre.

Elle se décolle de moi et elle était prête à partir en direction de la maison mais je l'ai retenu. J'ai pris sa main et l'ai mêlé à la mienne en la mettant derrière moi.

VIOLET ET NOIR (en réécriture) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant