SOEUR

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Le réveil est brutal, ma tête résonne si fort que j'ai la sensation qu'un marteau me frappe en continue. L'horloge affiche 3 heure 30, et je sais que je suis dans l'incapacité de me rendormir.

Il me faut un Doliprane et tout de suite. Mais d'abord j'ai soif vraiment soif. Je me rends compte que je me suis endormie dans ma robe, je souffle de mécontentement vis à vis de cette situation. Je réalise bien trop tard que ma peau est couverte de sang et ma robe mouillée par endroits.

Ce n'était pas seulement un cauchemar.

Non.

Non je ne me suis pas endormis. Je me suis évanouie, et tout d'un coup tout devient flou et incroyablement imprécis.

J'ai tuer Mattéo. J'ai blesser Lissandro. Puis j'ai sombrer.

J'ai besoin d'une douche. Je prends dans mon sac un jogging et un tee shirt. Et mes pas se précipite vers la salle de bain. J'enlève cette robe en deux trois mouvement et me mets directement sous le jais. Je n'attends pas que l'eau chauffe au contraire je baise la température.

J'ai horreur de tout ce sang. J'ai horreur de mes actes.

J'ai besoin d'avoir froid, j'ai besoin de glacer mes pensées. Je me saisit d'un shampooing et un gel douche, je frotte ce corps tellement fort que ma peau devient immédiatement rouge.

Rouge comme l'eau qui coule de mon corps.

Qui m'a mis dans cette chambre ? Lissandro ? qui a vu tout ce sang sur moi ? Qui a vu ce que j'ai fait ?

Mes mains se mettent à trembler. C'est immédiat. Je glisse contre la paroi de la douche. Et comme une enfant qui a grandit trop vite je me balance.

Je me balance dans l'espoir que cela efface mes maux.

Mais les gens comme moi non pas le droit d'espérer.

L'eau lave le reste du shampooing sur moi.

Le temps c'est écouler en même temps que cette eau. Je sors de cette douche et prend une des serviettes pliées. Je me sèche le plus rapidement possible et enfile mes habilles. Ma tête raisonne toujours autant ce qui ralentit mes mouvements par moment. Je finis par sortir de cette salle de bain.

Je passe tout ces couloirs pour atteindre la cuisine tout en fredonnant. Celeste chante ses musiques à longueur de journée je n'en peux plus, et je crois qu'elle est entrain de déteindre sur moi.

Je referme la porte du frigo après avoir saisi une bouteille d'eau.

Ma respiration ce coupe et je me retiens de crier lorsque je vois l'ombre de Lissandro.

Les images d'il y a quelques heures me frappent à nouveau. Ce corps vider de son sang par ma faute. Et lui. Lui qui m'a pris par surprise ma lame c'est enfoncer dans sa jambe. Sa jambe. Et je ne me souviens même pas de comment il a réagît.

Je ne peux voir que sa silhouette éblouie par la lune mais je sais que c'est lui, je ne peux l'expliquer.

Quelque chose à changer il a l'air détendu pour une fois. Sa tête est dirigée vers le ciel devant cet grande baie vitrée. C'est complètement insensé de sa part d'être si détendu après ce que je lui ai fait.

- Tu vas continuer à me regarder encore longtemps ?

J'ouvre ma bouteille et en bois une gorgée j'avais presque oublié que j'avais soif. Après deux semaines sans lui, être à ces côtes me fait me rendre compte que j'aurais préféré ne jamais le rencontrer, ne jamais le revoir. Il m'a vu, il a vu de quoi j'étais capable, et rien n'a changé dans son comportement. Mais je me déteste tellement pour mettre montrer si sombre face à lui.

VIOLET ET NOIR (en réécriture) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant