AMITIÉ

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LISSANDRO

- Putain fait chier elle a coupé le micro !

Je sens la haine couler dans mes veines. J'ai pas passer deux ans de ma vie à suivre son putain de cul pour qu'elle crève bêtement.

- Tu pensais vraiment qu'elle allait le garder ?

Hausse un sourcil Ezio dans ma direction.

- Fallait vraiment que tu ouvre ta gueule.

Elle n'est pas stupide elle savait très bien que cette nourriture était empoisonnée, mais il a fallut qu'il parle putain. On a plus aucune idée de ce qui ce passe à l'intérieur.

Et moi aussi il fallait que j'ouvre ma putain de gueule !

Je suis sur les nerfs, j'en ai plus que marre de notre incapacité à avancer.

Et je ne cesse de penser à elle.

Argh putain ! Sors de mon crâne !

Deux ans que je la suis partout. Deux ans qu'elle hante jour et nuit mes pensées. Deux ans que je ne pense qu'à coucher avec elle. Deux ans que j'analyse chacun de ses faits et gestes.

Alors ouais, ouais ses mimiques, son visage, son corps, rien que de pouvoir lui parler m'a fait bander plus d'une fois.

- Quoi t'en fais une gueule ?

Je dirige à nouveau mon regard dans celui d'Ezio. Ouais deux ans que je pense sans cesse à ta soeur. Deux ans qu'il m'a interdit tout rapprochement. Alors ça fait deux ans que j'essaye de me dégoûter de cette meuf mais rien n'y fait.

Elle kidnappe des gosses, elle tue sans scrupule, elle ment, elle manipule.

Mais j'arrive pas à me la sortir de la tête.

J'ignore ses mots et observe la forêt qui s'étend devant nous.

- Je pense que... une fois que tout ça sera finis je partirai.

Je finis par derechef le regarder.

- Tu pense mal. Tais toi.

Si on se lance à nouveau dans ce type de conversation je crois que je serai capable de le tuer sur place. Et j'ai pas forcément envie de salir ma voiture. De plus si mon père apprend qu'il n'est plus la, c'est moi qui finirai mort.

Sur l'écran de la voiture le nom de Niko s'affiche. Bien évidemment elle ne voulait pas que Ezio et moi l'accompagnons alors nous sommes sagement restés dans le Motel, jusqu'à ce qu'elle soit assez loin pour la suivre en voiture.

Ouais on aurait dit des chiens.

Ezio s'empresse de décroché.

- Tout va bien ?

- « Je sais pas étant donné que ça fait deux minutes que j'entends plus rien.»

A qui la faute à votre avis.

- Va devant le manoir, récupère la. On se rejoins chez ta soeur.

Aucune réponse ne me parvient.

- Tu as entendu ?

- «Quoi t'attendais une réponse ?»

Je serre mes poings sur le volant.

- «Tu vois ce que ça fait maintenant.»

Il raccroche sans que je puise dire quoi que ce soit. Lui en revanche personne ne m'empêche de le tuer.

- Faut qu'on parle.

VIOLET ET NOIR (en réécriture) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant