FAMILLE

15 2 0
                                    













Je suis dans la chambre de Celeste, je me suis permise de lui voler un cycliste et un débardeur. J'ai besoin de me défouler.

Je tourne en rond. Tout le monde est en bas dans le salon entrain de regarder un film, seul Lisso n'est pas sorti de sa chambre. Et moi de celle de Celeste.

J'ai besoin de me vider l'esprit et je sais que Lisso également.

Je veux pas ressentir ce manque d'alcool et je ne veux pas entendre mes pensées. Je veux simplement m'épuiser pour mieux dormir.

Alors on va faire avec les moyens du bord.

Je sors de la chambre de Celeste et regarde dans tout les coins. Comme si quelqu'un aller surgir de nul part et m'empêcher de le faire. J'hésite à frapper à sa porte. Je joue sur mes points d'appuis devant sa chambre.

Pourquoi j'hésite temps ?

Je me sens coupable de l'avoir jugé si vite.

Est ce que je dois me trouve des excuses ?

- Qu'est-ce que tu fou ?

La porte s'ouvre brutalement sur Lisso complètement endormi.

Comment a t'il su qu'il y avait quelqu'un ? J'hausse un sourcil dans sa direction.

- Le moindre bruit me réveille. Je t'ai entendu sortir de la chambre de Celeste. Et puis j'ai vu ton ombre sous le bas de ma porte.

C'est bon à savoir. j'imagine que si il se réveille au moindre bruit c'est qu'il y a une raison, et je suppose que cela a un rapport avec ce qu'il m'a raconté.

- Ça aurait pu être Niko ou encore Celeste.

Tu aurais pu t'excuser de l'avoir réveillé aussi non ?

- C'est vrai mais aucun des deux n'aurait été gêné d'entrer.

Touché.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

Ses sourcils se froncent et je me rends compte que mon visage c'est décomposé. Mais merde qu'est-ce que je fais ici.

- Rien.

J'allais partir mais sa mains à tirer sur mon bras et je me suis retrouvé dans sa chambre en un rien temps.

J'entends la porte claqué derrière moi. Il y a même pas deux jours j'aurais été paniqué mais aujourd'hui pas la moindre trace de stress de me retrouver seule avec lui.

- Parle.

Ma main gratte nerveusement mon poignée dans mon dos. Ouais enfaite j'ai peut-être parlé trop vite. J'ai l'impression que rien ne lui échappe et ça c'est vrai ça me fait paniqué.

- Je voulais t'aider.

- M'aider ?

Son corps s'approche fortement de moi, seulement 5 centimètres séparent son visage du mien.

- Oui.

Soufflais-je. Seule la lumière de sa table de chevet éclaire la chambre, son lit est en désordre j'observe tout ce que je peux pour ne pas plonger dans ses yeux.

- Ah oui et comment ? En enfilant cette tenue ? Et regarde moi, arrête de fuir.

Je sens mes joues devenir rouge face à son ton autoritaire, heureusement que la lumière n'est pas forte.

- J'avais pas quinze mille choix c'est les vêtements de Celeste.

- Détend toi je rigole.

Ses bras se croisent sur sa poitrine. Il est toujours habillé de la même façon, toujours en noir. Je vois bien qu'il se fou de moi. Il doit sûrement se demander quelle folle je suis.

VIOLET ET NOIR (en réécriture) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant