VIOLET ET NOIR (en réécriture)

MENSONGE CONFORTABLE

IVANNA

La clé

La clé

La clé

La putain de clé USB !

Mon corps se redresse d'un coup et mon crâne tape contre quelque chose. Plutôt contre quelqu'un.

- Aie !

Je frotte directement mon front pour faire passer la douleur. Ezio est assis devant moi. Mes sourcils se froncent d'incompréhension.

Pourquoi était il si proche de moi ?

- Stupido ragazzo ( stupide garçon) mais t'es bête ou quoi.

Je ne suis pas forcément de bonne humeur le matin mais en plus si je me tape quelqu'un je le suis encore moins. Alors mes mots m'échappe sans mon consentement.

- Je voulais te réveiller. On aurait dit une vrai folle tu te secouer dans tout les sens et tu crier la clé USB, LA CLÉ USB !

La clé USB.

Merde.

Mes souvenirs me frappent de plein fouet. Cette clé USB m'était complètement sortie de la tête et je comprends toujours pas comment cela est possible alors que j'y pensais jour et nuit.

- Elle est ou ?

- De quoi tu parles Ivanna ?

Bien sur qu'il ne voit pas de quoi je parle. Personne ne le sait mise à part Yelena et Vann... mon coeur se sert à sa pensée. Lui je le considérais comme ce qui se rapprochait le plus d'un père.

J'analyse la pièce et vois que Niko et Lissandro sont également présent. Je fuis le regard insistant de Lissandro je n'ai vraiment pas envie de repenser à ce qui a faillit ce passer entre nous.

Rien n'a changé je le déteste il me déteste. Juste un court moment d'égarement pas vrai ?

Je dois avoir l'air d'une folle à tourner en rond.

- La dernière fois que je l'ai vu c'est quand Vann me la tendu et... et merde je me souviens plus de ou je l'ai mis !

Je me creuse le cerveau mais je me vois seulement le récupérer de la main de Vann et d'avoir vu Yelena après et merde. Je suis partie à la douche et puis... et puis... MERDE.

- Vann Yelena puis-

Puis...

Puis...

Puis...

- Dans son sac.

Dans son sac ?

Vraiment ?

Non. Dans mon sac.

Dans mon sac de soirée...

Tout les regards se sont dirigés sur Lissandro.

- Comment... comment...

Ezio se lève et saute sur Lissandro son poing atterrit directement dans sa mâchoire. Lissandro réplique immédiatement et le lui renvoie. Niko s'interpose entre les deux et moi je me redresse pour me rapprocher d'eux.

- Espèce de fils de pute. Tu savais depuis le début ce que tu faisais. Tu n'avais en réalité jamais eu besoin de moi ! Tu savais déjà tout !

Ezio lui crache sa haine au visage et Lissandro reste de marbre. Mon incompréhension grandit et mon sentiment d'inconfort avec.

- J'avais pas le choix.

Il a l'air sincère dans ses mots, c'est peut être le pire dans l'histoire. Tout cela n'a ni queue ni tête. C'est tellement... emmêler. Ouais cette histoire est complètement ridicule et emmêlé.