Le monde des pirates - T2 [MxM]

Chapitre 11

Ils étaient tous penchés au-dessus du bureau d'Edward sur lequel était posée la conque.

— C'est peut-être pour ça que le poulpe est devenu fou ? suggéra Thomas en essayant d'assembler les trois morceaux du coquillage.

— William pourra sûrement la réparer, annonça Edward.

— Mettons-nous en route, plus vite nous arrivons, plus vite le problème sera réglé, déclara Jonathan en enfilant une chemise sèche.

Oliver observa les cheveux de l'homme, qui, d'habitude tirés vers l'arrière, venaient coller à son front à cause de leur humidité. Richard pointa subitement la tâche sur le flanc de Jonathan et ne pu s'empêcher de crier :

— Peuh ! Vous avez dit que personne n'avait été marqué sur vot' bateau !

Un silence s'installa dans la pièce et le regard que lança Jonathan à Richard en disait long sur son irritabilité. Il souffla et fourra sa chemise dans son pantalon avant d'accrocher sa ceinture.

— Et je n'ai pas menti.

Oliver sembla faire le rapprochement avec la cette tâche d'encre et la marque noire tel que Thomas le lui avait expliqué il y a quelques semaines.

— Vous avez été marqué ? s'inquiéta-t-il.

Edward et Thomas se tournèrent vers Samuel, cherchant une réponse, mais celui-ci leva les mains innocemment.

— Ce n'est pas lui, précisa Jonathan.

— Écoutez-le, prononça le pirate avant de lancer vers l'amiral d'un sourire sournois : Jonathan Burgess, j'ai déjà entendu parlé de vous.

Jonathan resta impassible, il avait pourchassé quelques pirates auparavant, il connaissait sa réputation dans certaines régions.

— On m'a raconté ce que ce pauvre Francis Wright a fait subir à votre famille, le provoqua-t-il.

Oliver observa l'homme avec attention, conscient que le moindre geste pourrait signifier la fin de sa vie si Jonathan décidait qu'il l'avait assez entendu parler.

— Pauvre ? Même une mort agonisante était bien trop douce pour lui, cracha l'amiral.

Samuel ricana.

— J'ai croisé son fils, Antoine, papa aimait bien les françaises d'après c'qu'on m'a dit, se moqua-t-il.

Le visage de Jonathan passa de l'agacement à la fureur en une fraction de seconde. Oliver se jeta entre lui et Samuel avant que l'homme ne s'élance sur lui. Il posa ses mains sur son torse et le retint tandis que Jonathan n'avait qu'une idée en tête : tuer Samuel.

— Jonathan ! l'appela-t-il, cherchant son regard.

L'homme baissa les yeux vers lui un court instant qui suffit à Oliver pour capter son attention :

— Sortons, dit-il.

L'amiral reporta son regard sur Samuel et son sourire suffisant, mais la pression des mains d'Oliver sur lui le calma et il se laissa guider hors de la cabine. Edward attrapa Samuel par la nuque et le jeta sur Richard, lui ordonnant d'aller l'enfermer dans la cale, sous les protestations de l'homme, lui rappelant leur "accord".

— Tu crois que mon frère est en sécurité avec lui ? demanda Thomas, redoutant la colère qui habitait Jonathan.

Edward grogna en s'asseyant sur le lit avant de souffler, exténué par leur aventure.

— Laisse-le gérer son chien enragé et viens plutôt par-là, dit-il d'un sourire coquin en tapotant sa cuisse.

Thomas chassa bien vite son frère de ses pensées et se jeta sur les genoux du capitaine, harponnant sa bouche au passage. Il glissa ses doigts dans ses cheveux épais. Edward faufila ses mains brûlantes sous le pantalon du jeune homme pour caresser la peau douce de ses fesses. Bien vite, leurs vêtements s'envolèrent et Thomas poussa Edward sur le lit avant de grimper jusqu'à son visage, les cuisses de part et d'autre de sa tête. Il laissa la langue experte de son capitaine lécher ses bourses puis son périnée pour finir par humidifier son anus. Thomas gémit doucement face à la sensation et le souffle chaud d'Edward si près de son intimité. En descendant, il déposa quelque baiser sur son torse avant de prendre le sexe de l'homme et de caresser son anus de son gland. Il s'empala lentement sur lui, se délectant de la réaction d'Edward, de plus en plus excité et impatient.