Quand le rosignol chante, les loups la ferment

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Chapitre modifié : correction de fautes d'inattentions

Samedi, bibliothèque, 14h56,

Pansy était allongé par terre, la tête sur les jambes d'Hermione qui lui caressait tendrement les cheveux. La Griffondore observa sa petite amie réfléchir pendant plusieurs minutes avant de briser le silence qui s'était installé :

« Tu as quelque chose à me dire, Pans' ? »

La Serpentarde se redressa soudainement, surprise.

« Pardon, j'étais ailleurs... » s'excusa t'elle en s'allongeant de nouveau.

Hermione posa sa main sur sa joue et se pencha pour l'embrasser. La verte accepta le baiser sans plus de résistance.

« Tu peux tout me dire, tu sais ? » insista Hermione en mettant fin au baiser.

Pansy poussa un petit grognement de mécontentement et fit la moue.

« Tout va bien, t'as pas à t'inquiéter. » assura t'elle en se réinstallant confortablement sur les longues jambes de sa petite amie.

Hermione ne dit rien et observa la verte. Cette dernière était bizarre, distante et bien silencieuse car voyez vous, Pansy est comme un rossignol : elle est bavarde. Elle parle sans cesse et n'est jamais à court de sujet de conversation. Son hobby ? Parler.

Alors quand le rossignol arrête de chanter, les nouveaux soufflent de soulagement mais les habitués s'inquiètent. C'est comme un signal qui n'attend que d'être déchiffré. Mais Hermione ne sait pas comment le déchiffrer alors elle laisse tomber et change de sujet :

« Tu l'as dit à Draco ?

-Hérisson chérie, il vient à peine de se réveiller ! Je vais pas aller le voir toute fleurette et lui dire : Je suis avec Hermione Granger, tu sais ? La fille qui est pote avec le mec que tu déteste le plus au monde ! Et ça fait plusieurs semaines que je te l'ai pas dit et je l'aime énormément ! Et Blaise, Théodore et même Goyle et Crabbe le savent ! » s'emporta Pansy en s'agitant dans tout les sens.

Hermione lui caressa la tête avec tendresse pour la réconforter.

« Tu sais, je suis sûre qu'il le prendra bien et-

-Pas vraiment Granger. Même vraiment pas. » la coupa Draco qui venait juste d'arriver et qui avait entendu la discussion entre les deux filles.

Pansy se releva aussitôt pour s'expliquer mais Draco mit ses mains sur ses épaules et s'écria :

« Tu l'as dit à Crabbe et Goyle mais pas à moi ?! Comment oses-tu ?! »

Draco mit théâtralement sa main sur son front en continuant :

« Je pensais que j'étais ton meilleur ami ! Je ne te pensais pas comme ça ! »

Le ton de Draco fit savoir à Pansy qu'il se moquait ouvertement d'elle et qu'il n'était pas fâché. Elle se mit à rire alors que Draco continuait son cinéma digne des plus grands acteurs d'Hollywood.

Hermione resta à l'écart, perdue.

Dans un couloir sombre et effrayant, le soir, 21h23,

Si on vous demande quel est le meilleur duo de Serpentard, avec une fille et un garçon dedans, et, qui ne contient ni Draco ni Astoria ni Blaise, que répondriez vous ?

La réponse, la voici : Pansy Parkinson et Théodore Nott.

Mais pourquoi cette question ? Juste pour vous introduire les personnages que nous suivons avec classe. Est ce que c'est réussi ? Non, et je vous emmerde.

Mais repassons à notre histoire :

Pansy avait traîné Théodore dans plusieurs passages secrets, couloirs mystérieux, salles horrifiantes avant de le jeter, pour être polie, sur le mur d'un couloir sombre et effrayant, à l'autre bout de Poudlard. Théodore, légèrement agacé d'avoir été trimbaler dans toute l'école, grogna :

« Putain Pansy ! T'as quoi à la fin ? »

La Serpentarde ne répondit pas et au lieu de ça, plaqua sa main sur la bouche de son ami.

« Parle pas si fort ! On pourrait nous entendre ! » murmura t'elle, les sourcils froncés et l'air agité.

Elle regardait dans tout les coins presque désespérément. Rien ne lui indiquait qu'on les espionnait alors elle relâcha Théodore et lui avoua :

« Y'a pas longtemps, j'ai entendu le Professeur Roots et un autre mec parler, ils parlaient d'un plan qui avait foiré. Le mec a dit qu'il avait trouvé un autre plan et qu'il allait le mettre à exécution ! Théodore ! Ils parlaient de Draco ! J'en suis sûre ! »

Le Serpentard la regarda avec compassion et lui répondit :

« Je sais que cette histoire de disparition soudaine et de coma t'inquiète mais Draco a dit qu'il était juste tombé je-ne-sais-où et qu'il s'était évanoui. Tu n'as pas à t'inquiéter !

-Et tu le crois ?! » s'écria Pansy, hors d'elle. « Tu le crois quand il te dit ça ? Réveille toi abruti ! Il nous a menti ! Il nous ment toujours ! »

Théodore secoua la tête, inébranlable dans sa réflexion.

« Non, il ne nous mentirait pas ! On est ses amis !

-Est ce qu'il t'a dit pour les coupures ? Pour les soirées ? Pour les tours aux moldus ? Ou même pour le baiser ? » s'exclama Pansy, les larmes aux yeux.

Elle continua :

« Il ne nous a jamais rien dit ! Il a toujours tout gardé pour soi ! »

Théodore commença, lui aussi à pleurer et murmura :

« Alors pourquoi tu étais au courant ?

-Je l'ai vu ! Je l'ai vu se mutiler ! Je l'ai vu se bourrer la gueule à une fête ! Je l'ai vu ensorcelé un moldu qui l'avait énervé ! Je l'ai vu embrasser Potter ! J'ai toujours tout vu ! »

Et ils fondirent en larmes, l'un dans les bras de l'autre, mouillant les habits de chacun.

Deux silhouettes espionnées par deux ombres.

Les deux ombres se regardèrent avant d'hocher la tête. Les jours va être plus calme pendant un certain temps. Mais, sachez que, l'orage finit toujours par venir.

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Merci d'avoir lu, désolée pour l'absence.
Kader m'a aidée à finir ce chapitre.
J'espère que vous l'aimez.
Prochain chapitre quand j'aurais le temps !

Le cours de runesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant