La porte

163 10 0
                                    

Le monde n'est pas rose et Harry le sait mais malgré cette connaissance, perdre celui qu'il aimait n'était pas ce qu'il avait prévu même en citant les pires choses qui aurait pu se passer cette nuit là.

Cette nuit là, beaucoup de choses se sont passées. Maël Roots a été arrêté pour meurtre et tentative de meurtre mais son complice a disparu. Dumbledore a annoncé la mort de Draco à tout les élèves et des recherches ont été menées pour retrouver son corps. D'après ce qu'Harry avait entendu, le cadavre avait été retrouvé et donné aux Malfoy qui avait fait un enterrement privé.

Harry avait terminé son année et était entré au Ministère de la Magie avec Pansy, Ron et Blaise. Hermione était à la tête du Ministère et Théodore et Neville étaient devenus respectivement professeurs de Divination et de Botanique.

Mais malgré son poste en tant qu'Auror, Harry avait perdu tout joie, tout bonheur, toute émotion. Il était devenu déprimé et repensait chaque seconde à cette nuit où Draco était mort.

Bureau d'Auror de Harry, 7h45,

Le vent soufflait par la fenêtre et se posait délicatement sur les joues du brun. Il avait dormi ici pour finir la paperasse à temps. Une sonnerie le réveilla et il prit son téléphone en baillant.

« Allô ?

-Harry ? Faut que tu viennes ! C'est urgent ! (Bruit de fond) Neville ! Viens !

-Putain Théodore, il se passe quoi ?

-Un truc de malade ! »

Harry raccrocha et prit sa veste à contre coeur. Il alla à la cheminée la plus proche et prononça haut et fort en jetant de la poudre de cheminette à ses pieds :

« Poudlard ! »

Une cheminée reliée au réseau avait été construit à Poudlard et utilisé seulement en cas d'urgence après la Guerre.

Bientôt, Harry se retrouva dans la Grande Salle et Théodore vint l'accoster :

« Harry ! Viens ! C'est ouf ! »

Il lui prit le bras et le tira jusqu'à un groupe d'élèves rassemblé autour de quelque chose. Harry était perdu, que regardaient ces élèves avec tant d'attention ?

C'est Theodore qui le mena parmi la foule et lui montre l'objet de tout ce monde. Une porte. Une simple porte en bois de chêne où il était inscrit : ostio sacri cubiculi

Harry regarda autour de lui, personne n'osait s'approcher de la porte et Neville, qui venait d'apparaître à côté de lui, lui murmura :

« Quelqu'un a toqué à la porte mais personne n'ose ouvrir... »

Harry n'avait qu'une envie : partir au plus vite. Cet endroit lui rappelait trop de souvenirs qu'il aurait voulu oublier. Il soupira, agacé, et fit un pas hors de la foule pour aller vers la porte mais plus il s'approchait plus une étrange sensation le prenait aux tripes. Il tendit le bras et, à quelques centimètre de la porte, se crispa. Son cœur tambourinait dans sa poitrine et ses veines pulsaient contre sa peau. Il prit une inspiration et abaissa la poignée.

Il eut comme l'impression que ses doigts brûlaient et il les retira immédiatement dans un petit cri de douleur. La porte s'ouvrît dans un grincement. Chaque personne présente se tut. Les professeurs, qui étaient finalement tous arrivés, regardèrent avec les élèves de l'autre coté de la porte. Ils y découvrirent une pièce où était posé par terre une télévision qui grésillait dans le noir. Puis une voix se fit entendre :

« Harry ? »

Une voix familière. Venant de la pièce.

« Harry ? C'est toi ? Tu es là ? Viens, j'ai besoin d'aide. »

Le cours de runesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant