CHUT !!

18 : Jules

Jules se réveille dans sa cellule de prison. Il a mal au dos à cause du lit très peu confortable.

Il ne se sent pas bien à cause du manque d'hygiène, et du fait qu'il soit constamment surveillé.

Régulièrement, il voit un œil à travers l'œil de bœuf sur la porte.

La seule visite qu'il a c'est les gardiens qui viennent le chercher pour la promenade ou pour lui apporter les repas ; matins, midis et soirs.

Tous les soirs, lorsque son surveillant préféré vient lui donner la soupe, ils discutent un peu de tous, de rien, de la vie en générale. Et puis un beau soir, Timi, le surveillant lui demande pourquoi il est en taule.

Jules lui répond avec un peu de difficultés à parler :

— J'ai été accusé de frapper ma femme. Mais ce qui me fait le plus chier, je vais te dire, c'est que c'était juste à cause d'un coup de colère, du coup cet enfoiré de John a contacté les flics, me voilà ici.

— Attends une minute... C'est toi qui..[...]

— Oui, c'est moi. Je suis désolé que tu l'apprenne...

Timi est furieux suite aux révélations de Jules, il vient de découvrir quelque chose qu'il aurai aimé ne jamais connaitre. Il sort de la cellule de Jules, et retourne dans son bureau.

Jules, de son côté, il prend la caméra qu'il avait planqué à l'intérieur du faux plafond et enregistre une vidéo.

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— Bonjour, moi c'est Jules. Je suis actuellement en prison. Et pourquoi ? Je sais pourquoi. J'irais même plus loin, je dirais que c'est plutôt une bonne chose. Je reconnais être une personne qui réagis au quart de tour et que je ne sais pas gérer ma colère. Alors oui, j'ai également conscience que plusieurs fois j'ai pu planter quelques couteaux dans des dos.

Mais à toutes ces personnes-là, j'ai un truc à vous demander... Je vais vous demander de ne surtout pas oublier qui m'a filé le couteau.

Et que même depuis ma cellule de prison, la lame sera toujours prête à caresser quelques gorges.

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Le lendemain matin, un surveillant passe devant la porte, il regarde à travers l'œil de bœuf.

Un regard, une sonnerie d'urgence. Les pieds de Jules ne touchent plus le sol, à côté de lui ; la chaise.