Enceinte Mais Vierge ( En Correction... )

Aujourd'hui : Bruja! Que Me Fais-Tu?

*** Hakin ***

Je rentre secoué et furieux contre elle et contre moi-même dans le bureau de ma mère à deux doigts d'éclater la porte, sans aucun regard à quiconque sur mon chemin.

Mais qu'est-ce qui m'a pris de lui jeter ça à la figure?

* Pourtant tu ne t'en es pas empêché

Et cette gifle?

* C'était tout mérité

*** Quelques minutes plus tôt ***

- mais pour qui vous prenez-vous voyons ?; siffla t'elle

Sans plus réfléchir je lui jette à la figure,

- pour Celui qui pourrait raccourcir ta longévité dans cette entreprise, tente moi et tu ne me verras pas venir ; lui répondis-je sans une once de remords et j'aurai dû

La saveur de ma réplique fut de très courte durée, et je réalise enfin que je viens de jouer au connard, j'aurai dû m'abstenir. Mes chances de mieux me rapprocher d'elle, s'évaporent peu à peu.

Quel con j'ai été grrrrrrrrrr

* Oui avoué ainsi, tu l'es bonhomme; ajoute ma conscience

- JE VOUS DÉTESTE; m'envoi-t-elle excédée avec cette lueur brillante signe qu'elle se retient de laisser échapper cette larme qui la pourrait la rendre vulnérable

Et comme chassé le naturel, il revient au galop je me suis enfoncé davantage

- SI pour mieux m'aimer, je suis patient très patient; je la nargue tout fier de l'avoir sortie une fois de plus de ses gongs

* Non, mais sérieux?, tu en as assez dit maintenant ta gueule de lécheur; me crie ma conscience et pour une fois elle a visé juste, pfff

***

Pourtant j'étais allé en paix, mais son caractère de garce ne m'a pas du tout laissé la possibilité de tenter un petit rapprochement, si ce n'est tout le contraire.

- quel idiot j'ai été; pestai-je en tapant dans un siège au hasard avec mon pied

* Triple idiot même

Je tourne en rond tel un fauve en pestant contre moi même

Et cette gifle?

Franchement je ne l'ai pas vu venir celle là, et ressent encore les picotements de ses doigts sur ma joue. Elle y est allée de toute ses force, putain. Instinctivement je me masse cette joue victime de mon égarement.

Pensé à ce baisé m'enlève le poids de cette gifle. Je l'ai voulu et je m'en suis abreuvé même si Elle n'a pas coopéré. C'était plus fort que moi de sentir son parfum effleuré mes narines, sa bandante compagnie et ne pas réagi dès que je l'ai eu à ma portée.

Quelles douceurs, sont ses lèvres, qui m'ont fait entendre le fond de ses pensées pas des plus bienveillants d'ailleurs. Je me suis vu planer à leur contact. Et sa peau, si satinée que m'en détacher m'était un supplice, n'eût été l'intervention de ma mère.