Pov Daragon
J'ai vu Shawn se faire assomé sous mes yeux, je n'ai pas bougé, je n'ai rien fais.
Immobile aux côté d'un jeune homme à la requête saugrenue. Jai été incapable de faire quoi que ce soit. Saisis par les petites mains se superposant sur ma cheville je me réveille, sortant de mes regrets. Je traverse la pièce et rejoinds le blond au sol. Je secoue son épaule.-Shawn ! Shawn tu m'entends ?
Il ne réagit pas, il ne bronche pas. Serait il mort ? J'essaie de percevoir sa respiration. Je colle mon oreille à son menton saignant, couvert de poussiere et de brulures...Il respire ! Il a juste perdu connaissance. Je pose donc ma main contre la sienne :
-Shawn si tu m'entends, serre ton poing.
Ses doigts se recroquevillent légèrement vers les miens. J'en conclus qu'il m'entend. Je reste donc plusieurs minutes à ses côtés essayant de lui faire reprendre ses esprits. Sans oublier de garder un œil sur la multitude de peluches présente autour de nous. Il ouvre ses yeux faiblement avec peine tandis que je dirigeais par réflexe ma lampe vers lui.
-Bouge ta lampe je vois rien.
Sa voix est faible et un peu irritable, comme toujours ce qui me rassure un peu. Je me relève doucement et lui incite à faire de même. Mais avant de le faire il s'assoit quelques minutes, sans parler ni échanger un regard, je suppose qu'il doit avoir avoir mal au crane. M'assurant qu'il est bien conscient je mempare d'une bouteille d'eau et la lui tend :
-Tiens boit, ça va t'aider à te remettre au claire. T'as des douleurs particulières ?
-J'ai un mal de crane incommensurable et un menton douloureux comme si on venait de le sortir du four, m'affirme t'il en s'abreuvant.
-Alors il faut qu'on sorte d'ici et qu'on trouve les pièces de soin, tu vas pas pouvoir rester comme ça indéfiniment.
Il pose un regard interrogateur sur mon visage me rappelant qu'il ne connaît pas ces pièces mais sans me poser de question il se relève. Je pose son chapeau que j'ai ramassé près du passage d'où l'on venait sur sa tête et je lui demande :
-Premierement, comment va t on s'y prendre pour sortir d'ici ?
-Donner à ce certain Charlie les peluches qu'il veut.
-Ah, l'enfant ?
Il me fait un signe d'approbation et nous nous dirigeons vers le petit garçon. Ma lumière demeure toujours tournée légèrement vers les peluches pour qu'elles ne rattaquent pas Shawn. On arrive face à lui et je donne ma lampe à Shawn pour pouvoir donner au jeune homme ses trois peluches.
-Charlie veut trois peluches.
-Je sais, je sais pas besoin de le répéter, tu me saoules.
Je déteste les enfants, quelle bande d'isolant et d'ignare, aucune maturité et aucune vision des choses. Ces petits êtres me dépitent. Mais je crois devoir repondre a ses caprices pour pouvoir sortir d'ici. Je m'empare de l'une des peluches sous la lumière dirigée par Shawn et la donne a l'avorton qui s'écrie aussitôt :
-Il manque deux peluches à Charlie !
-Oui oui je sais compter, imbécile !
Rien que le son de sa voix m'insupporte. Je lui tend alors l'autre peluche puis la troisième qui avant de tomber dans ses mains mord la mienne. Un petit cri de douleur s'échappe du fond de ma gorge et je jette la peluche dans ses bras. Je m'attarde sur le pointillisme de ma plaie qui entour mon pouce.
-Tu peux pas faire plus attention ?
Alors lui, je savais qu'il était d'un mauvais caractère, mais il pourrait au moins s'excuser de ce qu'il venait de se produire. C'est pas moi qui tiens la lampe à ce que je sache. Je lui lache un regard noir mais ne m'exprime pas sur la situation de peur de créer des problèmes et nous continuons, enfant après enfant, à donner le nombre de doudous demandés. Au dénouement de cette quête une petite ampoule s'illumine en haut des installations rouillées. Shawn et moi même nous dirigeons vers celles-ci, douteux. Arrivés sur les plates-formes poussiéreuses et moisies la lumière de couleur chartreuse envenime l'espace. Une atmosphère paranormale et peu réconfortante habrite le lieu, comme si les âmes nous étouffaient. Leur poids pèse sur nos épaules et regardant par dessus la rambarde Shawn m'interpelle :
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HorrorSon chômage était rude. Elle se voyait déjà quitter son loyer quand elle a vu cette offre d'emplois. Assigner à un nouveau poste, Noa va découvrir l'horreur et l'angoisse sur l'étendu d'un mois. Cette chance qu'elle pensait être miraculeuse est en...