{ Destins entrelacés } Chronique d'Alya

𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 11

Vient le lendemain, le Mardi. Je devais aller chez Isra. J'avais super peur de croiser son père et que ce dernier me reconnaisse. Mais je n'avais pas trop le choix puisque je n'avais pas osé dire "non" à Isra quand il m'avait demandé d'aller chez lui. Quand on finit les cours, alors que je marchais avec Maya et Jade, j'entendis Isra m'appeller mais je ne le trouvai pas. Je regardais autour de moi mais je ne le voyais pas. La honte mdrrr. Et c'est quand il enlève son casque de sécurité que je le reconnu. Il était sur une moto noire et me faisait signe de main. tenant son casque.
Isra: Alya !!

Moi: Oui, j'arrive j'arrive je lui dis en allant vers lui

Isra: On y va?

Moi: Ah maintenant??

Isra: Bah oui?

Moi: J'pensais devoir te rejoindre plus tard

Isra: Tu veux rentrer chez toi, te changer et que je vienne te récupérer?

Moi: Non Isra, si ma mère te voit elle me laissera jamais sortir

Isra: Pourquoi..?

Moi: Elle ne veut plus que je te parle.. Mais t'inquiètes je ne vais pas l'écouter hein!

Isra: Ah d'accord je vois

Moi: Tu sais quoi, je lui envoie un message pour lui dire que je vais chez Maya et on y va d'accord?

Après avoir envoyé le message à ma mère je m'assis sur la place arrière de la moto d'Isra.

Moi: C'est bon, on y va? J'étais super stressée

Il mit le casque de sécurité qu' il tenait à la main sur ma tête.

Isra: Là on peut y aller.

Moi: Attend et toi? T'as pas de deuxième casque?

Isra: Non j'en ai pas

Moi: Et puis t'as un bras cassé, tu vas conduire à une main? C'est grave dangereux

Isra: T'inquiètes il se passera rien, juste accroche toi.

Il démarra la moto, je m'accrocha à lui, et environ une dizaine de minutes plus tard, nous arrivons chez lui. Il vivait dans une petite villa. Il garra sa moto à l'entrée de son jardin et me prit par la main pour m'aider à descendre de la moto.

Une fois rentré chez lui on s'installe dans un bureau.

Moi: C'est bien rangé hein, toi t'es travailleur toi? Je lui dis en le taquinant

Isra: Sûrement plus travailleur que toi mademoiselle "je ne sais pas quelle pièce de théâtre on a étudié en cours" mdrrrr

Moi: Tu ne savais pas non plus je te rappelle toujours en rigolant

Isra: Si si, on étudiait "Les Burgraves" de Victor Hugo, j'ai juste pas voulu répondre à la prof parce que j'ai rien à prouver

Moi: T'abusessss, regarde là à cause de toi on se retrouve ici à faire un projet sur les pièces de théâtre au 19 ème siècle mdrrrr

Isra: C'est pas comme si ça te dérangeait d'être là hein

Moi: Mais?? Monsieur prend la confiance Je lui dis en lui donnant un petit coup sur le bras pour rigoler

On a continué à rigoler ensemble pendant plusieurs minutes jusqu'à ce que je remarque un cadre au dessus du bureau. C'était une photo de Nazim, son père. Isra remarqua que je fixais la photo.

Isra: Ne t'inquiètes pas il viendra pas aujourd'hui il est en voyage d'affaire

J'étais rassurée et je n'avais plus de raison de m'inquiéter par rapport à ça.
Isra et moi commençons à travailler sur le projet, et environ une vingtaine de minutes plus tard on entend la sonnette de sa maison sonner.

Moi: C'est qui??

Isra: Sûrement les voisins, ils viennent souvent demander des choses. Je reviens

Il alla ouvrir la porte. J'entendis la voix d'une femme crier

...: T'ES FOU? T'ES RAVAGÉ? IL T'EST PASSÉ QUOI PAR LA TÊTE

Son cri m'a fait sursauté; je m'approchai de la porte du bureau pour pouvoir mieux entendre ce qui se passait, et j'entendis:

Isra: Selem déja tata non? Et puis je lui ai fais subir que ce qu'il a cherché.

...: CE QU'IL A CHERCHÉ? SOFYANE NE T'AS JAMAIS RIEN FAIT, TU ES PARTI L'ATTAQUER DE TOI MÊME!!

Isra: TON FILS JUSTEMENT À FAIT DU MAL À UNE FILLE, J'AI JUSTE DÉFENDU CETTE FILLE EN QUESTION

...: C'EST DONC ÇA TON EXCUSE? SOFYANE NE FERAIT JAMAIS DE MAL À UNE FILLE, ET MÊME SI C'ÉTAIT LE CAS, ÇA NE JUSTIFIE PAS TON ACTE, IL A LA MÂCHOIRE CASSÉE PAR TA FAUTE MAINTENANT

Isra: Et moi le bras cassé.

...: C'EST TOI QUI A COMMENCÉ À PROVOQUER SOFYANE

Isra: OUI PARCEQU'IL A FAIT DU MAL À ALYA

...: Alya? Son ex petite amie?

Isra: BAH OUI, QUI D'AUTRE?

...: ET POURQUOI TU L'A DÉFENDU ? POURQUOI TU DÉFENDS CETTE FILLE, POURQUOI TU TE MÊLES DE ÇA?

Isra: PARCE QUE JE L'AIME.

Comment vous dire que lorsque j'ai entendu ça, tous les cris se sont arrêtés, j'étais sous le choc. J'avais pris du temps à comprendre qui était cette femme, mais surtout je n'arrivais pas à réaliser ce qu'Isra venait de dire, en l'assumant, haut et fort. Même la femme qui criait, avait soudainement arrêté.