Twenty-six

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Ils applaudissent. Je descends de scène.

Giyu: T'as été superbe !

- Merci !

Je vois la fille de tout à l'heure embrasser Tengen. Il ne fait rien.

- J'arrive...

Je vais dans la cuisine. Je ferme la porte derrière moi. Les larmes commencent à couler sur mes joues. La porte s'ouvre. J'essuie mes yeux.

Tengen: Ça va ?

- ...

Il me rejoint et il me force à le regarder.

Tengen: Tu pleures ?

Je passe à côté de lui et je retourne avec les autres. Henri vient me voir. Je le porte, il pose sa tête sur mon épaule et il me fait un câlin.

- Ça va mon p'tit chat ?

Henri: Oui ! Tu chantes trop bien !

- Merci !

Je le pose. Mon père et les jumeaux rentrent chez eux. Je les raccompagne.

- A bientôt !

Ils partent. Je soupire puis je vais dans le salon. Je m'assois sur le canapé.

Elyne: Eh, ça va ?

- N...non...

Je recommence à pleurer. Elle me prend dans ses bras.

Elyne: Qu'est-ce-qu'il s'est passé ?

- Elle l'a embrassé... Et il n'a rien dit...

Elyne: Chutt... Je vais aller lui parler.

- ...

Elle se lève. Je finis par me calmer et je retourne avec les autres. Sanemi et Giyu essaient de chanter mais c'est pas encore ça...

Kyôjurô: Math, tu viens ? On refait un morceau.

- Sans moi.

Elyne: T'as pas le choix, la musique se fait à trois. Donc tu bouges.

J'ai même pas le temps de riposter que la musique se lance. J'ai pas le choix on dirait...

Elyne: Cette nuit, intenable insomnie
La folie me guette
Je suis ce que je fuis

- Je subis cette cacophonie
Qui me scie la tête
Assommante harmonie

Kyôjurô: Elle me dit: Tu paieras tes délits
Quoi qu'il advienne
On traîne ses chaînes
Ses peines

- Je voue mes nuits à l'assasymphonie,
Au requiem
Tuant par dépit ce que je sème

Kyôjurô: Je voue mes nuits à l'assasymphonie
Et au blasphème
J'avoue je maudis tous ceux qui s'aiment

Elyne: L'ennemi, tapi dans mon esprit
Fête mes défaites
Sans répits me défie

Kyôjurô: Je renie la fatale hérésie
Qui ronge mon être
Je veux renaître
Renaître

- Je voue mes nuits à l'assasymphonie,
Au requiem
Tuant par dépit ce que je sème

Elyne: Je voue mes nuits à l'assasymphonie
Et au blasphème
J'avoue je maudis tous ceux qui s'aiment

Amoureuse de mon professeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant