Between secrets and passion

Chapitre 11

" Ne pleure jamais pour quelqu'un dans ta vie, parce que ceux pour qui tu pleures ne méritent pas tes larmes et ceux qui les méritent, ne te laisseraient jamais pleurer. "

PDV Ylonna

La soirée battait son plein avec la musique vibrante, les rythmes enivrants qui imprégnaient chaque recoin de la salle. Les lumières dansantes et les rires joyeux remplissaient l'atmosphère tandis que les gens se déhanchaient au milieu de la piste, laissant derrière eux un tourbillon de mouvements euphoriques. C'était comme si chaque note de musique, chaque verre levé, chaque rire partagé était une invitation à se libérer et à laisser aller toutes les préoccupations.

Leora et moi étions au cœur de l'action, au milieu de la salle transformée en piste de danse. Chaque mouvement était une libération de la pression accumulée au cours des derniers jours. Nous dansions avec passion, parfois de façon sensuelle, d'autres fois avec une énergie débordante, suivant le rythme de nos humeurs changeantes.

Après plusieurs minutes à danser, j'ai senti le besoin de reprendre des forces, et quoi de mieux que de l'alcool pour cela ? Je me suis dirigée vers le bar et ai commandé plusieurs verres. J'ai commencé avec du punch, une boisson fruitée mélangée à de l'alcool, mais je trouvais ça encore trop doux, alors j'ai opté pour des gin tonics. Chaque gorgée avait l'effet rafraîchissant d'un torrent d'eau glacée, me faisant revivre.

Je suis retournée vers Leora sur la piste de danse, mais une fille que je ne connaissais pas avait déjà capturé son attention. J'ai été agacée de voir mon amie me laisser seule, mais j'ai réalisé que c'était son droit de profiter de la soirée avec qui elle voulait. Je ne voulais pas être un fardeau pour elle, alors je l'ai laissée danser avec sa nouvelle compagne sans protester.

Je suis retournée vers le bar et ai commandé d'autres boissons, ressentant le besoin de cette sensation euphorique que seul l'alcool pouvait procurer. Après avoir bu quelques verres de plus, j'ai senti une envie pressante d'aller aux toilettes. Sur le chemin, j'ai bousculé une femme, murmurant un pardon avant de continuer. L'odeur de la femme m'a semblé familière pendant une seconde, mais je l'ai chassée de mon esprit alors que la quantité d'alcool que j'avais consommée menaçait de sortir sans prévenir. Je me suis dépêchée vers les toilettes, espérant atteindre les toilettes à temps.

Après avoir enfin réussi à me soulager, dans une tentative digne d'une épreuve de Koh-Lanta car ma robe semblait résister à chaque mouvement, j'ai poussé un soupir de soulagement. J'avais réellement craint de ne pas pouvoir me retenir, mais j'avais réussi à éviter le pire. Je me suis redressée, remettant en place ma tenue avec un soupir, et je suis retournée dans la salle de fête, me sentant soudainement observée.

Je me suis mise à regarder autour de moi, cherchant du regard celui qui semblait me fixer. Après quelques instants à scruter la foule, j'ai finalement croisé le regard d'un homme d'une trentaine d'années. Il était assis avec un groupe d'hommes, mais il n'avait pas détourné les yeux malgré le fait que je l'avais surpris. Il m'a même fait un clin d'œil, et je ne sais pas si c'était l'effet de l'alcool ou simplement de la fatigue, mais j'ai esquissé un sourire en mordant ma lèvre de manière séduisante avant de me détourner vers le bar.

Un, deux, trois, quatre verres, et voilà déjà mon cinquième depuis que j'étais sortie des toilettes. Il ne serait pas surprenant qu'une envie pressante refasse surface à tout moment. Assise seule à ma table, je commençais à m'ennuyer et j'ai décidé de me lever pour danser. Je ne voyais plus mon amie sur la piste, peut-être qu'elle et la fille de tout à l'heure avaient décidé de s'éclipser vers le septième ciel, qui sait.

En me dirigeant vers la piste de danse, je me sentais un peu tituber, perdant légèrement mon équilibre. Cependant, je continuais ma route, déterminée. Une fois au centre de la piste, je me suis mise à danser de manière sensuelle, laissant l'alcool faire son effet. Ce soir, je ne pensais à rien d'autre que de m'amuser.