{Coucou, j'ai décidée de poster un chapitre aujourd'hui car c'est mon anniversaire et que le meilleur de mes cadeau est de vous faire plaisir alors j'espère que ce chapitre vous plaira.}
Point de vue Ewen Vidal
Quand je me réveille je n'ouvre pas tout de suite les yeux, je garde les yeux fermés pour profiter de la chaleur que dégage le corps de Mike. Je le sens me caresser le torse à travers le pull que j'ai mis hier après que... Après qu'on n'est... Merde, je n'arrive même pas à le penser. Sincèrement, je ne pensais vraiment pas que j'allais le laisser faire hier soir. Quand il avait posé sa main sur moi à travers mon jean et que je l'ai arrêté, je ne pensais pas qu'il allait réussi à me rassurer suffisamment pour que je le laisse continuer ce qu'il faisait. Lorsque j'avais commencé à sentir cette chaleur dans mon bas-ventre et elle grimpait en moi, j'avais tellement peur d'avoir mal que je devais avoir un regard terrifié et je devais vraiment faire pitié. Pourtant, je n'ai pas vu de la pitié dans ses yeux, ils étaient toujours emplis de désire et ils n'avaient pas la même intensité. Je ne sais pas vraiment ce que je voyais dans son regard, mais j'avais l'impression qu'il attendait depuis toujours de me toucher. Même s'il y est allé doucement et qu'il a tout fait pour me rassurer, pendant tout ce moment j'ai vu dans son regard que pour lui c'était bien plus que de me toucher. Je ne sais pas vraiment ce que cela représenté pour lui de me toucher de cette manière, ce que ça représentait pour lui alors qu'il m'aime. Il ne doit sûrement pas ressentir la même chose que moi lorsque je le touche, lorsque c'est moi qui le touche j'ai toujours la sensation qu'il m'appartient, qu'il est seulement à moi et que personne d'autre n'a le droit de le toucher. Je sais que personne ne le met dans un état comme celui dans lequel je le mets quand je le touche, pas à ce point du moins. Il me l'a dit plusieurs fois et j'ai vu qu'il disait la vérité, parce que cela avait l'air de le perturber lui-même et qu'il semblait un peu perdu. A ce moment-là il n'avait pas gardé cette expression perdue très longtemps parce qu'il était déjà bien excité et il a énormément de mal à rester concentré quand je commence les caresses sur son corps qui lui font perdre la tête. Je crois que je comprends un peu mieux pourquoi la manière dont j'ai toujours envie de le toucher et qui pour moi est seulement de simple caresse est si déroutant pour lui, je comprends mieux ce qui le met dans un état pareil et je comprends maintenant qu'il ne peut pas le contrôler. Mais je crois que ce qui m'a le plus dérouté hier soir ce n'est pas Mike, mais moi. Ce qui m'a le plus troublé et dont je me rends compte seulement maintenant c'est lorsque Mike était en train de me rassurer, qu'il était en train de me dire de lui faire confiance et qu'il a fini sa phrase par "je t'aime". Je ne sais pas pourquoi, mais ces mots ont réussi à ce que je lui face confiance et j'ai fait une chose que je n'aurais jamais faite avant, je lui ai demandé de me le répéter. Avant c'est presque si je ne voulais pas l'entendre, je ne voulais pas l'entendre parce que je savais que je ne pourrais pas lui rendre, je ne voulais pas l'entendre parce que je sais que je ne suis pas digne de l'amour qu'il me porte, je ne voulais pas l'entendre parce que je ne mérite pas d'être aimé, mais hier soir, j'avais besoin qu'il me le dise. Il n'a même pas hésité à me le redire, il n'a pas semblé moins sincère, il n'a pas non plus semblé douter de qu'il disait. Je ne regardais dans les yeux à ce moment-là, je pensais que si on le disait plusieurs fois l'amour s'atténuait, mais je mettais apparemment trompé car ses yeux brillaient un peu plus à chaque fois qu'il me le disait et moi, je me sentais à chaque fois un peu mieux. Cette réalité m'effraie un peu, mais un même temps je ne peux pas me détacher du sentiment de bien être que j'ai lorsque je suis avec Mike. Je lui ai avoué hier, je lui ai avoué que je me sentais bien avec lui et ses yeux se sont illuminés, j'avais l'impression qu'il attendait que je lui dise cela depuis des années. En même temps, je crois que je peux comprendre ça. Il n'y a pas grand chose qui me fait me sentir bien, je dirais même qu'il n'y a presque rien et je crois qu'il le sait, c'est sûrement pour cela que ses yeux se sont mis à briller comme les étoiles que l'on peux voir à l'internat la nuit. Je ne l'avais jamais vu avec un regard comme celui-ci et je donnerais n'importe quoi pour le revoir, ses yeux verts étaient tellement beaux que toutes les émeraudes du monde ne pourrait égaler la beauté des yeux de Mike à ce moment.Je sens Mike continuait de caresser mon torse toujours à travers le tissu de mon pull, mais je sors de mes pensées quand je le sens remonter jusqu'à la bordure du pull et que je sens ses doigts frôlaient ma peau. Je reste tranquille même si je dois avouer que j'ai peur qu'il touche ma peau, je garde les yeux fermés en espérant qu'il ne touche pas ma peau même si je sais qu'il ne rêve que de ça. Je me rends compte que j'avais bloqué ma respiration seulement lorsque je reprends de l'air après que Mike est dirigé sa main vers mon épaule sans toucher ma peau. Lorsqu'il atteint mon épaule il descend doucement le long de mon bras et s'arrête sur mon avant-bras qu'il caresse avec son pouce par-dessus le tissu de mon pull. Je sens le reste de son corps se coller un peu plus au mien dans un geste lent et ses cheveux me chatouille le menton tandis que je sens son souffle chaud échoué sur la peau de mon cou et je frissonne légèrement en sentant son souffle se glisser un peu sous mon pull pour atterrir sur le creux de ma clavicule. Je garde les yeux fermés même si l'envie de les ouvrir me démange de plus en plus car il se rapproche de ma peau, mais je me retiens. Je suis surpris quand je l'entends chuchoter près de ma peau, mais je n'ouvre toujours pas les yeux :
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Pris au piège dans le silence [boyxboy]
RomanceJe n'ai jamais eu une vie normale, enfin, c'est plutôt moi qui n'étais pas normal. J'avais tout ce qui me fallait et tout ce dont une personne normale pouvait avoir besoin ou presque. Ma mère était morte quand j'étais bébé et mon père n'était jamais...