Je n'ai pas dormi de la nuit, je suis resté assit sur le rebord de la fenêtre ouverte à regarder l'horizon avec un regard vague. J'avais envie de dormir, mais je me souviens que quand j'étais petit j'avais eu une douleur similaire à celle-ci et quand je me suis endormie j'ai fait des cauchemars horribles. Je ne m'en souviens pas car, j'étais trop petit et je crois que je n'avais rien compris à l'époque. Je me souviens que je m'étais réveillé en criant, j'étais trempé de sueur et j'avais du mal à respirer, je tremblais et j'avais mal. J'ai eu tellement peur de revivre ça que j'ai préféré rester éveillé toute la nuit, j'ai entendue Mike pleurait pendant quelques temps, mais j'étais incapable de bouger. J'étais incapable d'aller le prendre dans mes bras, de l'embrasser, de le rassurer, j'ai eu trop peur de lui faire du mal. Je me suis forcé à ne pas entendre ses sanglots et lorsqu'il a fini par s'endormir j'ai été soulagé, je ne supportais plus d'entendre ses sanglots, rien qu'à y repenser je me sens mal. Je soupire doucement et descend du rebord de la fenêtre, je ferme la fenêtre doucement, sans faire de bruit pour ne pas réveiller Mike qui dort toujours. Je ne sais pas quelle heure il est, mais je dirais entre cinq heures et cinq heures trente. Je ramasse doucement mon jean et ma chemise avant de marcher dans la salle de bain, je ferme la porte derrière moi et je pose mes vêtements sur un comptoir à côté du lavabo. Je retire mon bas de survêtement ainsi que mon boxer et j'entre dans la douche, je ferme la paroi vitré et ouvre le robinet de douche, je fais couler de l'eau chaude sur mon corps pour tenter de me détendre. J'ai eu énormément de sueur froide toute la nuit, j'avais chaud, mais pourtant je tremblais. J'ai tellement peur de ma réaction quand je toucherais Mike que je me demande si je ne devrai pas rentrer chez moi et m'enfermer, je ne veux pas lui faire de mal, mais pourtant je n'arrive pas à m'éloigner de lui.Rien que d'y penser, je sens tous mes muscles se tendre, je ne pourrais jamais m'éloigner de lui à moins que ça soit lui qui me le demande. J'en peux plus d'être comme je suis, je me demande bien à quoi bon rester en vie alors que personne ne peut nous toucher. L'être humain est fait pour ça, pour le contact, mais moi... Je ne suis pas fait comme les autres, je ne sais pas pourquoi je suis comme ça. Je ne me suis jamais autant sentie mal dans ma peau que depuis que je connais Mike, j'aimerais tellement pouvoir le laisser me toucher, le laisser faire ce qu'il veut de moi sans avoir à craindre d'avoir mal, j'aimerais pouvoir sentir de nouveau sa peau contre la mienne, j'aimerais pouvoir sentir ses lèvres sur ma peau, mais j'ai l'impression que c'est totalement impossible, que je n'y arriverais jamais. Je soupire tristement et fini de me laver avant de sortir de la douche en mettant une serviette autour de ma taille, de l'eau dégouline sur tout mon corps et mouille le sol carrelé. Je sens des gouttes coulées doucement sur ma nuque et cela me donne des frissons. Je prends une autre serviette et me sèche les cheveux avant de me sécher le corps, je laisse ma serviette tombait de mes hanches et j'enfile mon boxer ainsi que mon jean. Je me sèche les cheveux avec un sèche-cheveux avant d'enfiler ma chemise, je la ferme à moitié, je laisse apparaitre mon torse et je rentre ma chemise dans mon jean. Je tire mes cheveux en arrière sans mettre de gèle et je sors de la salle de bain, lorsque je tourne mon regard vers le lit je soupire en voyant Mike réveillait assit au fond du lit en train de me regarder. Je passe ma main dans mes cheveux et m'approche doucement du lit, Mike ne bouge pas, il me regarde avancer sans rien dire. Je m'assieds au bord du lit et le regarde dans les yeux, j'avance doucement ma main vers sa jambe qui est sous la couverture et la pose sur sa cuisse.En voyant qu'il ne me repousse pas je monte sur le lit et me rapproche de lui en remontant doucement ma main sur sa cuisse, je m'approche de lui et lorsque ma main atterrie sur sa hanche mon visage n'est plus qu'à quelques centimètres du siens. Je caresse sa hanche nue avec mon pouce tandis que mon autre main me soutien posé sur le matelas, j'approche un peu plus mon visage du siens jusqu'à ce que nos lèvres se frôlent, mais je ne l'embrasse pas. Je le regarde fermer les yeux et j'écoute sa respiration s'accélérer, je souffle doucement sur ses lèvres et je fais un petit sourire en voyant qu'il a un frisson. En voyant que je ne fais rien il ouvre les yeux et me regarde avec une expression que je ne comprends pas dans son regard. Il avance doucement sa main vers mon visage et je ferme fortement les yeux avant qu'il me touche, je sens sa main passée dans mes cheveux et un grognement sors de ma gorge sans que je puisse me contrôler. Je sens mes muscles se détendre à son touché et mes lèvres s'entrouvrent, je me laisse tomber sur le côté sur le dos et je regarde le plafond sans vraiment savoir pourquoi je me suis couché sur le dos. Je sens la main de Mike se posait sur mon ventre par-dessus ma chemise et je tourne la tête vers lui, je fais un petit sourire tandis qu'il me fixe et je sens sa main remontait doucement jusqu'à mon torse. Je retiens ma respiration lorsque je sens sa main au-dessus de la peau de mon torse et je vois dans son regard qu'il me demande l'autorisation. Avant que j'ai eu le temps de réfléchir mon corps agis tout seul et secoue négativement la tête, je suis surpris de ne pas voir de la déception dans ses yeux, au contraire, il me sourit. Je passe ma main dans mes cheveux en soupirant tristement et je sens des larmes me piquer les yeux, si je n'étais pas aussi fatigué et aussi affaiblie par ce qui s'est passé hier soir je ne serais pas sur le point de pleurer, mais quand je suis dans un état comme maintenant je n'arrive pas à gérer mes émotions et je deviens très sensible même trop ce qui a le dont de m'énerver. Mike me regarde surpris et un peu paniqué, je grogne parce que ça m'énerve et je mets mon bras sur mes yeux :
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Pris au piège dans le silence [boyxboy]
RomanceJe n'ai jamais eu une vie normale, enfin, c'est plutôt moi qui n'étais pas normal. J'avais tout ce qui me fallait et tout ce dont une personne normale pouvait avoir besoin ou presque. Ma mère était morte quand j'étais bébé et mon père n'était jamais...