Cinq minutes plus tard, trois secondes plus tôt,
Le temps guide sa douce pensée délirante.
Dix-sept années trop tard, vingt-et-une plutôt,
Les nombres se gravent sous ses tempes souffrantes.
Une âme sensible se trompe en s'exerçant
Aux plaisirs bannis de la magie poétique.
Ses épaules fragiles crient en s'enfuyant,
Devant l'égo vaniteux aux mains pathétiques.
Il s'était promis d'arrêter d'écrire en vers,
Avec ses dix gros doigts malhabiles de rustre.
Il est mauvais, il le sait, il ne peut rien faire
Mais son amour perdu de la beauté le frustre.
Lassé, il souhaite s'éteindre finalement,
Incapable d'apprécier son travail bâclé.
Saoulé, il ne peut partir malheureusement,
Car dans sa cellule n'existe pas la clef.
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Mon premier recueil de Poèmes
PoetryDans ce recueil, vous trouverez les premiers poèmes que j'ai écrit. J'espère qu'ils vous plairont.