L'inconnue dans la foule

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Pas de bonjour, pas de bonsoir,
La foule n'est qu'un bruit blanc.
Pas de salut, ni d'au revoir,
L'autre est faux, il fait semblant.

Tu me rappelles trop ma jeunesse,
De dix-huit à dix-neuf ans.
Ton regard appuie sur mes faiblesses,
Comme un ressort qui se tend.

Je n'en peux plus,
Supporte le un instant,
L'espoir perdu.
Tu n'es rien pour le moment.

Mais tes yeux disent à mes démons qu'ils t'aiment,
Ils peuvent stopper le temps.
Ils ne sont qu'un mensonge triste et blême,
Celui qui guide le vent.

J'ai très envie de me rapprocher de toi,
Tes mains tiennent le sextant.
Je me suis fait avoir encore une fois,
Le beau compas est si lent.

Folie ?
Non, car ton corps est dansant.
Ah oui ?
Ton désir est insistant.

Oublie moi dès lors, je n'étais qu'une ombre dans la masse.
J'évite les battements,
De tes cils purs, de ton cœur et de mes pas qui se tassent.
Je ne suis plus maintenant.

Ce n'est pas encor fini !
Où es tu mon ange aimant ?
Dans ma tête, par ici !
Je suis seul à mes dépends.

Seul,
Tu le mérites à présent.
Seul,
Tu es idiot mon enfant.

Mon premier recueil de PoèmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant