Mon premier recueil de Poèmes

Le vent emporte les éclats de lutte

Les pinces sur le sable serrent sans danger
La pelle. Celle qui creuse le fond des douves.
Les petites pattes progressent, libérées
De l'écume ravageur de la sainte louve.

Les eaux sont touchées par les carcasses plombées
Qui, armés de seaux, récoltent les coquillages.
Le poids de ces joyaux de la mer épuisée
Amuse les bêtes qui marchent sur le sage.

Le soleil brille très fort en ce jour unique
Où la guerre des crabes couvrit la panique.
La dépression du drapeau blanc assomme et mord.

Les petits grains, portés par le vent sous jacent,
S'infiltrent dans la tour du beau château tombant.
L'homme négligé qui a fait un somme, est mort.