La Grève

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Ce long matin encor, je reste dans mon lit.
Ma main est sous mon corps, sa sieste l'engourdit.
J'ai décidé un jour d'arrêter de bosser,
Je ne sais plus pourquoi, j'attends de me lasser.

De longs films se jouent sous mon casque chevelu
La douleur encéphale me cloue et je sue.
Je n'ai pas de fièvre, je ne suis pas malade.
Des semaines sans l'action de cette charade.

Mon premier montre du doigt un tas de personnes,
Mon deuxième désigne les yeux de la bonne,
Mon dernier est devant le prénom de quelqu'un,
Mon tout arrose le sale type mesquin.

Je suis tout seul, plus personne ne veut de moi,
Je parle à un ventilateur depuis des mois.
Je ne fais rien du tout pour inquiéter mes proches,
J'attends, assis dans mon lit, les mains dans les poches.

Je ne veux qu'une chose, qu'une fille m'aime,
Qu'elle m'encourage et me sorte de la flemme.
Je fais la grève pour attendre la princesse,
Qui me fera m'agiter pour ses jolies fesses.

Mon premier recueil de PoèmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant