Le Deuxième Combat

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J'ai grandi de deux ans encore. Tu me manques.
J'aimerais pouvoir t'offrir un gros compte en banque,
Un corps d'athlète, une oreille de musicien
un regard d'astronome, un cœur de physicien.
Je n'ai pas évolué en deux ans encore
J'ai dansé avec l'oisiveté et la mort.
Mais une flamme brûle toujours sous ma honte
Pour toi, je suis prêt à soulever de la fonte.
Je ne veux plus que tu me vois comme une larve
J'ai appris grâce à ton insulte le mot "varve"
Je veux t'affronter à nouveau dans un duel
Je veux te montrer que je peux être fidèle

Cesse de me contacter, tu es ridicule
Arrête de ne penser qu'à moi, tu recules
Je suis encore amoureuse de mon copain
Entre nous, il y aura toujours un parpaing

Je...

            Stop, ça me fait souffrir de te voir ainsi
Rends toi à l'évidence, tu as trop grossi
Tu n'as pas fait d'études, n'as aucun projet
Tu vis chez tes parents et ne sais où loger

Je ne veux pas abandonner, excuse-moi
Quitte ton petit-ami et épouse-moi
Ce sont de tels mots que je te dis dans mes rêves
Au moment où tu vas accepter, je me lève

Tes rêves sont excessifs, je ne t'aime pas
Cesse de te laisser attraper par l'appât

Tu es belle, intelligente, gentille et sage

De simples qualificatifs, des babillages

Tes yeux apaisent les orages les plus fort
Ton sourire dresse des ponts durs sans effort

Tu es grossier

                              Je n'ai pas fini mes éloges
Tes mots sont sincères, amers comme la sauge
Ta posture est fière, libre, sportive et souple
Et c'est toi qui tiens la culotte dans ton couple
Tu sais habilement jouer avec le cœur
Avec le mien en tout cas, malgré ta rancœur
Je t'ai déçu à chacun de mes sauts d'humeur
Mais laisse moi ma chance, brûle ma tumeur

J'ai un copain...

                                    Il n'en saura rien

                                                                          Tu es fou
Tu l'as contacté pour t'excuser, il sait tout
Tu n'es pas le seul qui souhaite être mon amant
Tu n'es pas celui que j'observe en ce moment
Tu n'es rien pour moi, accepte le à la fin
Ton cœur changera, aussi n'attends rien du mien
Tu me fais de la peine, ainsi mes yeux sont doux
Tu n'as rien compris, non mais sérieux, tu sors d'où ?

Je t'aime c'est tout

                                        Tu te fais du mal

                                                                           Je sais
Mais mes lourds sentiments transcendent mes pensées

J'estime que c'en est assez pour aujourd'hui
Reviens me parler avec des faits à l'appui
Si un jour tu es fort, beau, cultivé et riche
Je ferai l'effort d'écouter ta chanson, chiche

Tu as déjà écouté mon long chant d'amour
Tu ne me considères pas plus qu'un vautour
Je reviendrai à la charge plus tard peut-être

Bonne continuation, déchire la lettre.

Mon premier recueil de PoèmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant