Mon premier recueil de Poèmes

La Fin du fantasme

Comme annoncé plus tôt, je reviens à la charge
Mais ma vigueur d'antan est laissée à la marge.
Je t'aime toujours belle fleur intransigeante
Mais j'ai abandonné ma force, ci-gisante.

Ah, te revoilà toi, bel homme romantique.
Mon copain m'a quitté, et tu tombes à pique.

Tu as l'air différente, as-tu mal quelque part ?
Ton cœur est-il blessé, arrivé-je trop tard ?
Je ne m'attendais pas à un si bel accueil,
Toi qui me haïssais, aurais-tu changé d'œil ?

Faisons l'amour ensemble, je suis trop en manque.

Attends, je ne suis plus cet ado, ni ce branque,
Je désire un amour au-delà de cela.
Tu es séduisante, mais tu ne m'auras pas.

Pardon, j'ai besoin d'une épaule pour pleurer.
Je me sens très seule depuis qu'il s'est barré.
Ma grande maison semble vide sans celui
Qui a conquis mon coeur et partagé ma vie.

Je n'ai toujours rien à t'offrir, tu as tout,
La beauté, la culture, les amis, les sous.
Je ne suis qu'un homme sans travail, misérable,
Qui subsiste tout seul, qui essaie d'être aimable
Je ne peux croire que tu m'aimes si soudain
Toi qui ne me considérais qu'avec dédain

Je t'ai toujours aimé.

                                             Cesse donc de jouer
Avec mon cœur vacant qui n'est pas à louer

Je ne mens pas, tu es aimant et délicat
Je regrette vraiment tous les nombreux tracas
Que je t'ai infligés en ne pensant qu'à moi
J'aimais mon copain mais différemment de toi

Non mais regarde moi, je suis trop ridicule

Non, c'est faux, tu es très courageux comme Hercule
Malgré tous mes refus et tous mes mots blessants
Tu exprimais ton amour, c'était très touchant

Ce n'est pas réel car je me souviens encore
De mes mots insultants, c'était moi la pécore

Je t'ai dit, avant, que tu n'étais rien pour moi
Car j'aimais mon copain depuis plus de vingt mois.
Je ne te trouvais pas attirant plus que ça
Mais ta persévérance de loin surpassa.

C'est maintenant que tu es seule que tu changes
Tu es désespérée, je ne suis pas ton ange
Je pense qu'il est bien temps de se dire adieu

Tu as raison, ça ne marchera pas nous deux