Retour à la réalité

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Retourne étudier, feignasse irrespectueuse.
Le poème est démodé, larve pleurnicheuse.
Apprend les sciences, le commerce et le social
Renforce ton corps et pratique l'art martial.

Non, je ne veux pas ! Fais moi l'amour s'il te plait.

Tu délires encore

                                      Non, je t'aime, c'est ma plaie

Ce sont des excuses pour ne pas travailler
Cesse de te plaindre et de rêver éveillé

J'ai essayé d'étudier, je te le promets
Mais je manque d'amour et cela tu l'admets
J'ai besoin de ton corps nu toujours près de moi
Je ne pense qu'à ça depuis déjà deux mois

Que vas-tu devenir si tu cesses d'apprendre ?
Tu risques d'échouer et, au pire, te pendre !
Tu ne m'aimes pas, tu es seul et en chaleur
Je te conseille de sortir de ta torpeur.

Je ne peux plus, sans tes bras pour me soutenir,
Apprendre à apprécier l'algèbre sans souffrir
Je ne désire plus préparer l'avenir
Sans te savoir là pour soulager mes soupirs

Supposons que j'accepte une nuit avec toi
Tu en voudras encor, t'installant sous mon toit
Tu n'auras pas le niveau intellectuel
Pour converser avec moi en sortant les poubelles

Poubelles toi même

                                           Tu es un triste enfant

Je t'aime, je t'aime, je t'aime tellement

Tais toi, je t'en prie, cela suffit maintenant !

Excuse-moi, je me comporte faiblement.
Je n'ai pas la force de forger mon esprit.
Ma lourde tête est absente et mon cœur est pris.
Rencontre moi demain pour satisfaire mes yeux.
Je n'en puis plus du mur qui sépare nous deux.

Non

           Mais !

                        J'ai dit non !

                                                  Je t'en supplie, aime moi

Tu sombres dans la folie, ton regard larmoie
J'ai déjà un copain et je l'aime vraiment
Oublie moi alors et apaise tes tourments

J'essaierai de t'oublier, je ne peux promettre

Bonne continuation, je brûle la lettre

Mon premier recueil de PoèmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant