Stiles servait un nouveau café son père et Derek puis il débarrassa les assiettes du petit déjeuner.
- C'était très bon Stiles, dit le loup.
- Merci.
- Il cuisine aussi bien si ce n'est encore mieux que sa défunte mère, dit son père.
Il rougit sous ce compliment. Il se servit un nouveau verre de jus de fruit puis il alla à la table, c'était le moment de tout dire au brun.
- Derek, Stiles a découvert que les mêmes femmes se trouvaient sur les photos des journalistes et celles que la police scientifique avait fait des curieux le jour de l'incendie et du meurtre de ta sœur. L'une des femmes est Victoria, la femme de Chris Argent, l'autre ...
Il serra la main de son père, ce dernier fit de même.
- ... l'autre femme c'est Kate.
Derek se leva et serra fortement les poings en tournant dans la cuisine.
- Peter avait raison. Si je l'avais écouté ...
Il voyait combien le loup se retenait de ne rien casser, de ne pas frapper dans les murs.
- Derek ...
Son père se leva puis prit le loup dans ses bras. Il voyait ce dernier se calmait. Malgré ses vingt-quatre ans, Derek restait au fond l'adolescent à qui on avait tout pris. Son père était le seul membre de sa famille qui lui restait, son oncle étant dans le coma.
- Je vais les arrêter Derek, je trouverai un moyen de les relayer aux deux affaires sans parler de loups, je t'assure qu'elles paieront, si ce sont elles.
- Si ?
- Pour le moment, on sait juste qu'elles étaient toutes les deux sur les scènes de crimes, mais rien ne les relie aux crimes en eux-mêmes, expliqua-t-il.
Son père tint le loup par les épaules.
- Grâce à mon fils, j'ai une réelle piste après huit ans, je t'assure que je trouverais qui a incendié le manoir. Aie confiance en moi.
- J'ai toujours eu confiance en toi oncle Noah.
Derek devait être réellement mal, car son père lui avait dit que depuis que Peter était dans le coma, le loup ne l'appelait plus oncle, comme s'il oubliait Peter en le faisant, s'il l'avait dit aujourd'hui, c'était qu'il était au plus bas. Il allait tout faire pour découvrir les meurtriers de la meute Hale et de Laura.
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Il allait à son casier quand il vit que Miss Lydia Martin avait coincé, avec deux filles qui la suivaient comme des toutous, Erica. En allant vers elles, il entendit Miss Martin rabaissait en riant son amie en rappelant sa maladie, en disant qu'elle n'avait personne, qu'elle n'était rien et il en passait. Il faisait tout pour se contrôler, il n'allait pas taper des filles, mais il avait vraiment envie de faire regretter ses mots à Miss pimbêche.
- Hey !
Lydia et ses toutous se tournèrent vers lui, il les poussa pour passer. Face à Erica, il posa un baiser sur son front puis il lui fit un clin d'oeil, il passa ensuite un bras autour de ses épaules tout en tournant son visage vers lui.
- Elles t'ont fait du mal mon cœur ?
- Non.
- Tu es sûre ?
- Oui, ne t'en fais pas.
- Vous ... vous ...
- Ben alors Martin, tu ne sais plus parler ?
- Vous êtes ensembles ?!
- Oui et alors ?
Lydia et ses toutous s'en allèrent.
- Merci Stiles.
- Ne me remercies pas, je n'ai rien fait de spécial. Ma meilleure amie avait juste besoin d'un coup de pouce.
La blonde lui sourit.
- Avant que j'oublie, tiens, de la part de Derek.
Il sortit de son sac à dos un petit paquet.
Il vit les joues de son amie devenir rouges à la vue du cadeau.
- C'est beaucoup trop.
- S'il t'a acheté ce petit bracelet, c'est que les photos lui ont fait très plaisir, tout comme les souvenirs de Cora que tu as écrit.
- Tu peux m'aider à l'attacher ?
- Oui.
Il le fit.
En redressant la tête, il vit Scott les regarder. Il ne savait pas comment décrire son regard quand Allison attira l'attention du brun. En passant à ses côtés, Scott le bouscula de l'épaule. À ce contact, il avait ressenti toutes les émotions mélangées de son ex, ce dernier était jaloux, triste, malheureux.
- Stiles, ça va ? Lui demanda Erica.
Elle touchait sa joue, il comprit qu'une larme avait coulé.
- Oui, c'est juste encore difficile de voir Scott avec cette fille.
- C'est normal, votre rupture est récente. N'oublies pas que je suis là si tu as besoin de parler.
- Je sais, merci.
Il posa un baiser sur son front puis il l'enlaça par les épaules puis ils allèrent en cours.