Histoires Mystères

La face cachée de sa vie

Consigne : écrire un texte à la troisième personne, raconter la vie d'un personnage, tout en restant mystérieux. 

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Elle avait tout pour elle. Enfin, c'est ce que la plupart des gens pensaient à son sujet. Elle était la plus intelligente, la plus sportive, la plus belle, la plus gentille et la plus populaire de toutes. Elle avait le plus beau des petits amis. L'image de la fille qu'on voudrait être ou avoir. Bref le bonheur lui souriait. C'était ce que tout le monde pensait. Résultats des cours : ce n'était qu'un mensonge. Une fausse identité qu'elle maintenait à longueur de journée. Tout simplement parce qu'elle n'avait pas choisi sa famille. Chaque jour, elle rentrait chez elle avec la boule au ventre. Cela devait être l'enfer. Je pensais que ce genre de fille comme elle vivait dans de grandes maisons avec une famille aimante. Qu'elle avait ce qu'elle voulait quand elle voulait. Mais rien de tout cela. Finalement, on a découvert qu'elle vivait dans un appartement dans le quartier le plus sordide de la ville. Elle était de classe pauvre. Pourtant, elle vivait avec ses parents et ses 5 frères et sœurs. Dans la violence et dans la peur de mourir. J'étais curieux à son sujet. Normal, j'étais son petit ami. Qui n'aurait pas envie de connaître la vie de son ou sa partenaire ? Je le regrette à présent. Je croyais tout savoir sur elle mais non. Son père... Je l'ai rencontré plus d'une fois dans des cafés et il me paraissait tout à fait... normal. C'est ce que je croyais jusqu'à ce que je regarde les news ce soir-là. Je pensais que ce n'était qu'un rêve au début. Comme les pensées.

Ce que l'on pense n'est pas forcément la réalité. On se fait de fausses idées, parfois pour en couvrir une autre qui nous fait mal. On ne l'ose pas l'avouer. J'aurai du le remarquer avant. J'étais trop naïf à son sujet. J'aurai du voir qu'il agissait bizarrement. Tout était sous mon nez depuis le début. Ses yeux.... Ils respiraient quelque chose. Un sentiment inhabituel que je pouvais décrire lorsqu'il posait ses iris sur moi. J'avais peur, j'étais tétanisé, je ne savais même pas si je respirais ou non. C'est comme il lisait en moi tel un livre ouvert. Ou d'une proie qu'il s'apprêtait à dévorer. Mais son sourire... Il était si chaleureux mais en y repensant, il était glauque. Au final, ses yeux étaient ceux d'un tueur et son sourire était faux. C'était surtout étrange lorsque ma petite amie se faisait refuser systématiquement l'accès aux voyages scolaires ou aux sorties pédagogiques par l'école. Elle me disait à toujours que c'était à cause de sa maladie. Mensonge, mensonge et encore du mensonge. C'était uniquement parce que son père était connu.... Mais pas dans le bon sens du terme. Ils croyaient à la célèbre réplique : Tel père, telle fille. Son histoire n'existait pas réellement. C'était la face cachée de sa vie.