𝐁𝐄𝐓𝐖𝐄𝐄𝐍 𝐊𝐍𝐎𝐖𝐋𝐄𝐃𝐆𝐄 & 𝐑𝐎𝐘𝐀𝐋𝐓𝐘

🌱𝟖. 𝐐𝐔𝐄 𝐋𝐀 𝐕𝐈𝐄 𝐕𝐈𝐄𝐍𝐍𝐄🌱

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Un jour en instruisait un autre, et la nuit éclairée des terres vecthoriennes portait à la connaissance des consciences, les affaires en cours dans le ciel comme à son accoutumé. Aux nouvelles fraîchement apportées par les vents, tout le conseil de la suprématie était plus que alerte aux choses qui provenaient tout droit du royaume de Dieu, la Sion céleste, la Femme, concernant les temps qui avançaient à pas de géants.

- Préparation ?!!! Oh ! Mais qu'y-a-t-il à nous préparer comme si cela eut été une urgence ? se dit le magnat suprême à lui-même face à quelques membres de sa cours.

- Nous vous comprenons mon éminence ! Mais nous avons au moins besoin de réunir le plus d'êtres possible afin qu'ils puissent entendre ces grandes choses, cita le magnat Vyhola alors qu'elle avait envoyé sans délais bon nombre de ses troupes alerter les habitants.

- Faites au plus vite ! Je ne crois point que j'attendrai que tout le peuple soit là avant de prononcer mon discours. Lorsque vous jugerez qu'il y en a au moins assez, prévenez-moi, les autres pourront l'entendre en cours ou encore lorsque celui-ci sera relayé, mais pour l'heure l'urgence est de mise, reprit à nouveau Huliss.

- Il en sera ainsi mon éminence, répondit Nefertartis présent aux côtés de ses siens.

Cela était encore confus pour tous les magnats présents autour d'Huliss, qui essayaient tant bien que mal de gérer le tempérament du grand sage qu'ils n'avaient jamais vu ainsi, depuis tous les âges de services passés auprès de lui. Mais une chose était certaine, il savait l'importance de cette si grande nouvelle car, il avait eux-même été alertés aux mouvements des astres, des célestes et des terriens. Et même s'ils ne savaient pas encore ce que cela représentait, le simple fait de savoir que cela provenait tout droit de Sion en alertait tout leur être.

L'agitation était de mise et dans les délais les plus brefs, voies et moyens furent mis à disposition pour relayer dans tout le royaume la nouvelle du communiqué que le grand magnat suprême tenait à faire.

Rare était les fois où le magnat suprême eut à dépêcher les rassemblements de tous les citoyens de cet univers, tant tout était toujours connu d'avance, étant établi dans les règles. En moins de temps que ne l'espérait les membres supérieurs, consciences et cœurs Vecthoriens affluaient déjà dans les quartiers du Palais impérial, plus précisément dans l'espace qui se situait à la limite nord du palais là où le magnat suprême pouvait sortir. Il s'en disait déjà dans la foulée que dans le royaume bon nombre de murmures s'étaient élevés, à propos des temps dans lesquels ils se trouvaient, car plusieurs ayant lu le positionnement des astres, y détectaient déjà des mouvements annonciateurs de grands signes.

Il était maintenant temps, une grande expression remplie d'espérance pouvait se lire dans les regards et sur les faces des uns et des autres.

Dans le public Elaïkim se trouvait présent, ainsi que bon nombre de ses confrères de chambres et de ses amis, venus assister imminement aux communiqués du grand sage. Mais à la différence des autres qui conversaient autour de lui, Elaïkim lui extérieurement, demeurait silencieux et vide de mots, alors qu'en lui-même s'élevait des choses bien grandes, une audience complète sur ce qui était en train d'arriver, chose qui se produisait de plus en plus fréquemment chez cet être à l'avenir prometteur et dont il n'en savait la cause.

Il se voyait interagir avec des connaissances et consciences en lui-même qui eurent à l'informer depuis chez lui des choses qui devaient arriver. Il fallait alors qu'il arrive sur les lieux de la rencontre, bien avant qu'un quelconque communiqué ne soit lancé et qu'il demeure sagement dans les parvis de ce lieu à attendre la confirmation pour comprendre. Mais cependant qui était celui qui lui distillait des pensées d'une hauteur aussi immense ? Et avec tant de clarté ? Il ne le savait, mais il était toujours guidé à ne pas aller à l'encontre de celle-ci, mais à s'y soumettre car sentant en lui-même que cela ne pouvait venir que d'une divinité bien au-dessus d'eux.